lundi 10 septembre 2012

Cloud Computing : c’est la désillusion

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-computing-c-est-la-desillusion-39782366.htm#xtor=EPR-100

Cloud Computing : c’est la désillusionAnalyse - D’après le « Hype Cycle » 2012 de Gartner, qui mesure la maturité des technologies, le Cloud Computing en est désormais à la phase de désillusion. Mais pas de quoi s’inquiéter selon l’hébergeur Claranet, pour qui il ne s’agit nullement d’une remise en cause des bénéfices des technologies Cloud.
Comme chaque année, Gartner évalue, au travers de son « Hype Cycle », la maturité de différentes technologies, dont notamment les imprimantes 3D, le NFC, les tablettes tactiles, le BYOD, et aussi le Cloud Computing. Le Cloud, qui selon le cabinet, se situe désormais dans la phase de « désillusion. »
Une phase qui succède à celle des « attentes excessives ». Gartner rappelle ainsi que le soufflé est retombé, mais surtout que la maturité du Cloud doit encore progresser. Le cabinet donne ainsi entre deux et cinq ans pour atteindre l’étape de la « productivité ».
Des inquiétudes bien réelles et de la confusion
Pour les nombreux fournisseurs de services Cloud, ce « Hype Cycle » 2012 sonne un peu comme un rappel à l’ordre. Du côté de l’hébergeur Claranet, qui s’est fendu d’un communiqué, il n’y a ici pas de quoi s’angoisser. Le Cloud poursuit naturellement son parcours le long de la courbe de maturité définie par Gartner, interprète ainsi Claranet.

« Cette phase de désillusion initiée depuis l'année dernière, n'a rien de nouveau », tout comme les inquiétudes des utilisateurs (« souveraineté des données », « sécurité » et « fiabilité ») concernant le Cloud, assure Olivier Beaudet, DG France de Claranet.
« Notre enquête souligne qu'un tiers des décideurs interrogés ont retardé de 12 mois en moyenne l'adoption du Cloud, précisément en raison de toutes ces inquiétudes » ajoute-t-il.
Olivier Beaudet évoque par ailleurs une confusion « sur la nature exacte des services proposés ». Confusion qui tient en partie à la communication et au marketing de certains acteurs du marché.
« Coller l'étiquette Cloud sur les offres de services ne suffit pas » déclare le patron de Claranet, qui appelle les industriels à « répondre concrètement aux interrogations légitimes des utilisateurs » : lieu et processus pour le stockage de données (souveraineté des données), responsabilité des fournisseurs, disponibilité (y compris réseau), etc.

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