dimanche 4 novembre 2012

Open data : comment équilibrer transparence, protection de la vie privée et satisfaction des attentes des citoyens ?

A lire sur:  http://www.decideur-public.info/article-open-data-comment-equilibrer-transparence-protection-de-la-vie-privee-et-satisfaction-des-attente-111937123.html

Mercredi 31 octobre 2012
Des éléments de réponse ont commencé à être donnés par des experts des secteurs public et privé et du monde universitaire lors du colloque organisés par Berger-Levrault le 17 octobre dernier. Le fil rouge était le suivant : le développement de l’e-administration et l’ouverture des données ne peut pas et ne doit pas se faire sans les citoyens mais pour eux. Ce débat de société rend compte d’une véritable révolution sociétale que Milad Doueihi, professeur à l’Université de Laval n’hésite pas à qualifier de conversion numérique. Dans le domaine de l’open data, les peurs liées à la conversion sont à la hauteur des attentes et des promesses d’innovation…
L’open data permet de créer des applications utiles aux citoyens. Dans le secteur des transports, par exemple, les applications sur le trafic et l’affluence sont une véritable mine d’informations pratiques. C’est ce qu’a notamment souligné Bénédicte Tilloy, directrice générale SCNF Transilien. Ces innovations incontournables sont à étendre à d’autres domaines. Mais pas à n’importe quel prix ont souligné les intervenants. La question de l’encadrement de la diffusion et du traitement des données rendues publiques a en effet été clairement posée. Le conseil scientifique présidé par  Olivier Schrameck, président de section au Conseil d’État, professeur associé à Sciences Po, qui a préparé le colloque, avait réfléchi aux moyens de mettre en place des procédures souples pour garantir le maximum de libertés individuelles dans le domaine de l’open data, tout en protégeant la vie privée de chacun. 
Ces propositions ont été enrichies par la discussion qui s’est engagée entre Serge Daël, président de la Commission d’accès aux documents administratifs, pour qui la transparence dans la diffusion des données doit motiver la  démarche d’ouverture, et Edouard Geffray, Secrétaire général de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui n’a pas manqué de souligner l’extrême porosité entre les données dites sensibles et les autres. Comment les distinguer ?  Comment les protéger ? Comment ne pas trahir la confiance des citoyens ?
 

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