jeudi 31 janvier 2013

Le mobile device management, l’effet « kiss kool » de la tendance BYOD ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/le-mobile-device-management-l-effet-kiss-kool-de-la-tendance-byod-39786729.htm#xtor=EPR-100
 
Sommaire : La gestion des flottes de terminaux mobiles reste au cœur des préoccupations des entreprises dans un contexte de réductions des coûts télécoms. Proposé comme une solution, le phénomène du BYOD doit s’accompagner d’une mise en place d’un outil de contrôle des données et des dépenses en communication.

Alors que les donneurs d’ordres se creusent les méninges pour dénicher les derniers gisements d’économies, le taux d’équipements des collaborateurs serait passé à six périphériques liés aux postes de travail. Téléphone mobile compris. Côté offre, les constructeurs n’en finissent pas d’inonder le marché de Smartphones en enchainant les cycles de vente des modèles. Nokia annonce la sortie du Lumia 920, sept mois à peine après celle du Lumia 900. Comment faut-il réagir face à cette déferlante de terminaux lors du renouvellement de son parc?
Il y a bien eu une réponse, brandie comme un slogan, le Bring Your Own Device,   porté en étiquette étendard par la génération Y. Ces jeunes collaborateurs, ultra connectés et qui font fi de toute dichotomie entre sphère publique et privée dans leurs usages des terminaux devraient contribuer à la réduction des coûts des flottes de mobiles.
Le BYOD est censé débarrasser les donneurs d’ordres du problème de  renouvellement d’un parc de terminaux mobiles. Le directeur achats d’une grande banque mutualiste dont je tairais le nom s’est même vanté d’encourager le BYOD au sein de son entreprise. «  Cela fait moins de frais et moi ça m’arrange », a-t-il déclaré lors d’un débat sur les achats responsables.
Mais si le collaborateur choisit lui même son équipement et  le finance tout ou partie, qui assure la sécurité des données qui y transitent ? Qui gère les mises à jour des applications déployées ? Comment éviter le téléchargement d’un virus caché dans un email privé ? Peut-on interdire l’accès aux réseaux sociaux sur un smartphone personnel à titre préventif ? Qui s’engage sur la durée et le renouvellement du mobile ?
Le BYOD ne prive pas le donneur d’ordres d’une nécessaire recherche d’économies dans la gestion des mobiles. Il n’est pas une solution miracle pour réduire la facture en téléphonie mobile de l’entreprise. Au contraire, il l’oblige à intégrer les terminaux privés dans un programme de pilotage à distance de la flotte.
La mise en place d’une politique BYOD diminue peut-être les coûts fixes dans le budget télécom, en revanche elle ne garantit aucune réduction sur les dépenses en communication voix et data. Mieux vaut en être conscient quand la facture moyenne data mobile des entreprises s’élève à environ 34 euros par mois et par collaborateur selon Alma consulting Group. On déplace donc le problème sans  forcément le rendre moins couteux.
Le recours à des solutions dites de mobile device management (MDM) devient alors croissant car il est le seul moyen pour l’administrateur des flottes de mobiles de contrôler les données et les dépenses en communication. Elles préviennent notamment contre le risque de la facture plombée par l’accès aux données depuis l’étranger, les fameux roaming.
Aujourd’hui, ces solutions MDM rencontrent un certains succès auprès des opérateurs télécom si bien que les accords avec les éditeurs qui les développent se multiplient. Récemment Bouygues Télécom Entreprises s’est rapproché de l’éditeur de solution de gestion de la dépense télécom SaaSwedo. SFR Business Team propose lui un module d’optimisation des coûts de téléphonie mobile édité par Consotel, et Orange se base sur sa gamme "Device Management".
A l’instar d’Econocom ou Télélogos, ces éditeurs sont considérés comme des acteurs historiques de la remontée d’information et de la télécollecte depuis les terminaux mobiles. Mais ils font aujourd’hui face à des nouveaux entrants, issus du monde de la sécurité informatique, comme MacAfee et Symantec. La mise en concurrence des solutions MDM s’avère indispensable car elle permettra de cibler l’offre la mieux adaptée aux besoins de l’entreprise. A condition, peut-on espérer, d’avoir  préalablement convenu des usages des smartphones avec leurs propriétaires utilisateurs.

Une tablette vendue sur deux dans le monde n’est plus un iPad

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/une-tablette-vendue-sur-deux-dans-le-monde-n-est-plus-un-ipad-39786803.htm#xtor=EPR-100

Business : Si sur l’ensemble de l’année 2012, Apple devrait toujours détenir plus de 50% de part de marché, au 4e trimestre le constructeur est descendu à 43,6%. Néanmoins, cette baisse intervient sur une période d’explosion des ventes de tablettes, et l’iPad se vend toujours plus.

Au 4e trimestre 2012, les ventes de tablettes ont fait un bond au niveau mondial avec 52,5 millions d’unités écoulées d’après IDC. Et si Apple conserve largement la tête avec 22,9 millions d’iPad livrés, le constructeur n’a pu maintenir une part de marché supérieure à 50%.
Sur les derniers mois de l’année, l’iPad représente ainsi 43,6% des tablettes livrées dans le monde. Faut-il y voir une ombre au tableau d’Apple ? Sans doute pas. Ainsi sur un an, les ventes d’iPad progressent de 48,1% (moins vite toutefois que pour le reste du marché). En outre, sur l’ensemble de l’année 2012, Apple devrait conserver une part de marché supérieure à 50%.
Samsung et Asus très conquérants... mais très loin d'Apple
Pour autant, les concurrents d’Apple ont réalisé un très bon 4e trimestre sur un marché mondial en hausse de 75,3%. Sur la période, Samsung a par exemple livré 7,9 millions de tablettes, soit une augmentation de 263% par rapport à 2011.
Asus, qui partait de plus bas (moins d'un million), tire pleinement profit du succès de la Nexus 7 avec 3,1 millions d’unités écoulées. C’est 402,5% de plus que durant le même trimestre de 2011. Néanmoins, par rapport au 3e trimestre, Asus a vu sa part de marché reculer de 7,8 à 5,8%.
Et Microsoft ? D’après IDC, il a livré 900.000 tablettes Surface. Cependant, pour IHS Suppli, les ventes réelles seraient moindres, comprises entre 680.000 et 750.000. Microsoft et les tablettes Windows 8 feront-ils mieux à l’avenir ?
Tablettes Windows 8 : baisse de prix impérative
Pour IDC, Microsoft et ses partenaires vont pour cela devoir procéder à des ajustements en termes de prix et de tailles, en proposant des terminaux moins chers et dans des formats d’écran plus petits.
« Sur le long terme, les consommateurs devraient être plus nombreux à considérer que les tablettes haut de gamme avec des OS desktop méritent un surcroît de valeur par rapport aux autres tablettes » estime le cabinet. Mais d’ici là, les constructeurs devront faire des concessions sur le prix pour atteindre des volumes significatifs.

HP veut rebondir avec le cloud et prépare l'arrivée en France de son offre cloud public

A lire sur:  http://www.distributique.com/actualites/lmi/lire-hp-veut-rebondir-avec-le-cloud-et-prepare-l-arrivee-en-france-de-son-offre-cloud-public-19659.html

Alors que les rumeurs sur des cessions d'actifs sont reparties de plus belle ce week-end, HP tenait hier  matin sa conférence de rentrée à Paris. Pour la deuxième fois depuis sa nomination au poste de PDG de HP France, Gérald Karsenti a dressé un bilan de l'année passée et esquissé les perspectives à venir.

Sans surprise, après une année difficile HP mise sur ses solutions cloud pour accompagner le développement des entreprises. Principal credo en 2013, le SDD (Software Defined Datacenter), avec comme langage officiel un esperanto connu sous le nom d'OpenStack. À ce jour, HP revendique un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars dans le cloud, 850 clients sur ses plates-formes CloudSystem, 200 clouds managés pour des entreprises et 2 000 clients pour son cloud public aux États-Unis. L'année dernière, nous avions déjà interrogé Bruno Buffenoir, directeur commercial, et Jean-Paul Allibert, vice-président innovation chez HP France, sur le lancement de ce cloud public en France. Le projet n'est pas abandonné, il est en cours de finalisation et devrait arriver dans l'année, nous ont assuré les deux dirigeants. Et certains clients français utiliseraient déjà la plate-forme cloud américaine qui entend directement concurrencer AWS ou Rackspace sur les prix.

Le positionnement marketing de l'offre cloud public européenne n'est toutefois pas encore arrêtée nous a indiquée Gérald Karsenti, PDG de HP France . En France, le marché est devenu particulier avec le lancement des deux clouds souverains, Numergy et Cloudwatt. Si HP est aujourd'hui un partenaire actif du premier, principalement porté par SFR, il n'a pas renoncé à fournir des infrastructures au second. Cependant, comme IBM, HP est déjà bien positionné sur le marché de l'infogérance et les clouds public, privé ou hybride ne sont qu'une évolution naturelle de ces services aux entreprises. Reste que certains analystes estiment que la mission des clouds souverains français est vouée à l'échec aux regards des investissements colossaux réalisés par Google et Microsoft en Europe. La seule contre-offensive crédible serait un programme cloud européen.

Pas de cessions d'actifs à venir

Concernant les dernières informations publiées par le WSJ et Bloomberg la semaine dernière, Gérald Karsenti a réaffirmé qu'il n'y avait pas de projets de ventes d'actifs, ni de désengagement du Nasdaq. « Je regarde avec attention ce qui se passe avec Dell, il faut voir ce qu'il y a derrière... ».
Autres activité mises en avant ce matin, les PC et les imprimantes, sous la houlette de Pascale Dumas, vice-présidente de la division PPS (Printing & Personal Systems) en France. Cette dernière relativise les méventes de Windows 8 fin 2012, il aurait fallu proposer plus de PC avec écrans tactiles pour convaincre les utilisateurs des bénéfices de Windows 8. Pour conquérir les indécis, HP a plusieurs PC portables hybrides - l'Envy x2 notamment - qui peuvent se transformer en vraie tablette Windows 8 une fois le clavier détaché. Autre produit vedette cette année chez le constructeur de Palo Alto, les imprimantes jet d'encre professionnelle. Comme chez Epson, HP veut également inciter les entreprises à troquer leurs bonnes vieilles imprimantes laser pour des modèles jet d'encre plus économiques à l'usage. Pour atteindre cet objectif, HP a également installé sur ses produits des réservoirs d' encre XXL mais aussi développé des têtes d'impression fixes rassemblant plus de 40 000 buses...

mercredi 30 janvier 2013

Près du tiers des entreprises ont modifié leurs processus métiers face aux technologies mobiles

A lire sur:  http://www.decideur-public.info/article-pres-du-tiers-des-entreprises-ont-modifie-leurs-processus-metiers-face-aux-technologies-mobiles-114891372.html

Mercredi 30 janvier 2013
Avanade, intégrateur de solutions technologiques d'entreprise, a publié les résultats d'une enquête internationale réalisée auprès de 599 cadres supérieurs et décideurs informatiques dans 19 pays, dont la France. Selon les résultats de l'enquête, les entreprises acceptent de plus en plus les technologies mobiles et grand public sur le lieu de travail et mettent en  œuvre les moyens nécessaires pour les prendre en charge. Quelque 43% des entreprises françaises ont déclaré que la majorité de leurs employés utilise désormais son propre matériel informatique sur son lieu de travail, contre 61% au niveau mondial. La moitié des entreprises françaises ont déclaré que la majorité de leurs employés utilise un smartphone pour des tâches élémentaires telles que la lecture des e-mails, des documents en ligne et des invitations, contre 54% au niveau mondial. Un tiers des entreprises françaises a déclaré que la majorité de leurs employés utilise une tablette pour des tâches élémentaires. Parmi elles, 37% déclarent que la majorité de leurs employés utilise une tablette pour des tâches avancées telles que la gestion de la relation client, la gestion de projet, la création de contenu et l'analyse de données, contre 33% au niveau mondial.
Quant aux entreprises les plus innovantes qui revoient leurs méthodes de travail développent de nouveaux processus autour de ces tendances pour bénéficier de nouveaux avantages, il ressort de l’enquête que près du tiers ont modifié au moins deux processus métier dans des domaines tels que la gestion informatique, les ventes et le marketing, la gestion des ressources humaines et le service client, afin de s'adapter aux nouvelles tendances professionnelles, notamment à l'utilisation des technologies mobiles et grand public (contre 58 % au niveau mondial). Les processus métier les plus touchés en France sont la gestion des ressources humaines (30%), le traitement des commandes (30%), ainsi que la gestion du service client et du support (22%). Lors de la mise en œuvre de nouveaux processus métier, les entreprises françaises accordent une attention particulière à la formation des employés (41% contre 31% au niveau mondial). De ce fait, elles sont 47% à vouloir investir dans ce domaine dans les 12 prochains mois.
Les entreprises qui ont non seulement accepté les nouvelles technologies mobiles et grand public, mais qui ont également mis en place des règles et processus progressistes pour les prendre en charge constatent que cette approche a des répercussions positives sur la façon dont leurs employés travaillent. Plus précisément, elles ont constaté davantage de créativité (33 %), une meilleure qualité du travail effectué (30 %) et une meilleure aptitude à respecter les délais (22 %). Au niveau international, 73% des entreprises qui ont adopté les nouvelles technologies mobiles et grand public sont plus enclines à augmenter leurs ventes et acquérir de nouveaux clients grâce à l'utilisation de leurs outils de collaboration.
Globalement, l'enquête révèle un écart important entre les points de vue des responsables métier et des responsables informatiques en ce qui concerne le rôle des technologies mobiles et grand public dans l'entreprise. Cette dichotomie est probablement le principal facteur limitant l'extension de la refonte des processus métier qui en découle. La sécurité est souvent une préoccupation majeure en ce qui concerne l'adoption de nouvelles technologies, en particulier pour les décideurs informatiques, plus frileux que les décideurs métiers sur le sujet. En effet, 71% des cadres dirigeants estiment que les autres membres de l'entreprise pourraient travailler en dehors des bureaux, soit 39% de plus que le nombre d'informaticiens et de chefs de service qui ont fait la même déclaration. Les décideurs informatiques cherchent à réduire les risques potentiels (55%) liés à l'usage des technologies informatiques personnelles sur le lieu de travail. Toutefois, la principale préoccupation des cadres dirigeants est de bénéficier des avantages de cette tendance (56%). 

La virtualisation reste en tête des tendances IT pour 2013

A lire sur:  http://www.ictjournal.ch/fr-CH/News/2013/01/30/La-virtualisation-reste-en-tete-des-tendances-IT--pour-2013.aspx

 30.01.2013 17:28  (Hélène Lelièvre)
Selon une étude de Capgemini, le BYOD est un des flops de l'année 2013.Selon une étude de Capgemini, le BYOD est un des flops de l'année 2013. (Source: Fotolia)
Pour la 10e année consécutive, Capgemini dévoile les tendances IT 2013 pour la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse). Il en ressort les cinq flops et les cinq tops de l’IT en 2013. La virtualisation est citée cette année encore comme la technologie la plus importante pour assurer l’avenir des entreprises.
Capgemini a publié la 10e édition des tendances IT pour l’année 2013. Pour cette étude, Capgemini a interrogé  les responsables informatiques de 168 grandes entreprises de langue allemande dans la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) sur les sujets d’importance pour l’avenir de leur entreprise. Il en ressort que la virtualisation reste la préoccupation majeure des responsables informatiques, et ce, depuis 2010. Pour Capgemini, la raison est simple: dans le secteur des infrastructures, le potentiel d'optimisation des coûts et de l'efficacité a été largement épuisées dans la plupart des domaines. La virtualisation est l'une des rares technologies qui peut encore apporter des améliorations. Par ailleurs, la virtualisation est privilégié pour ses atouts: sa souplesse et elle permet à l'IT de répondre plus rapidement aux nouvelles demandes. En raison du modèle de licence qui reste aujourd'hui encore dérivé du modèle de licences physique, toutes les applications n'ont pas encore été virtualisées. Cette tendance devrait rester quelques années encore une question d'importance pour les responsables informatiques.
Parmi les autres sujets d'importance, les responsables informatiques évoquent le Master Data Management, l'implémentation et respect de la sécurité à l’échelon de l’entreprise, l'intégration de logiciels standard et individuels, le Data Quality Management.
Dans le même temps, Capgemini évoque les flops de l'année 2013. Le Bring Your Own Device arrive en tête des flops, suivi des app store d'entreprise, du Context-aware Computing, du Near Field Communication et des Procédés d’accès biométriques.

Smartphones : Samsung devrait continuer à creuser l'écart avec Apple en 2013

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/smartphones-samsung-devrait-continuer-a-creuser-l-ecart-avec-apple-en-2013-39786737.htm#xtor=EPR-100
 
Chiffres : Derrière les deux géants, Strategy Analytics place LG au 3e rang, suivi par le chinois Huawei.

Dans le très stratégique marché des smartphones, 2013 devait ressembler à 2012 avec une hégémonie quasiment sans partage de Samsung et d'Apple. Mais selon Strategy Analytics, le premier devrait encore distancer le second grâce à sa stratégie de déclinaison maximum de sa gamme Galaxy.
Ainsi, selon le cabinet d'études, Samsung devrait écouler 320,4 millions de smartphones dans le monde cette année (soit une part de 37,7%) contre 159 millions pour Apple (part de 18,7%).
Rappelons qu'en 2012, le sud-coréen a vendu 216 millions de smartphones (part de marché de 30%) contre 136 millions pour la pomme, soit une part de 19% (chiffres IDC).
La troisième place du podium reviendrait à LG (5,6% du marché mondial) suivi par le chinois Huawei (5%).
En 2013, il devrait se vendre 850 millions de smartphones (+29% par rapport à 2012), selon Strategy Analytics.

SaaS : des partenaires encore dans le flou

A lire sur:  http://www.distributique.com/actualites/lire-saas-des-partenaires-encore-dans-le-flou-19693.html
 
René Causse, patron du cabinet PAD René Causse, patron du cabinet PAD
Les freins au SaaS demeurent. Malgré le battage médiatique et marketing, malgré la maturité des clients, partenaires et fournisseurs paraissent encore réservés.
Au départ, il y a 4 ou 5 ans, c'était l'unanimité. Le SaaS était l'avenir du monde IT, sur le terrain revendeurs et intégrateurs recevaient la bonne parole. Ils pouvaient également distinguer les prudents, par exemple Sage, des résolus, comme Cegid. Ce dernier indique désormais dans ses résultats financiers, non seulement la part du SaaS dans son CA, mais également la part du récurrent, maintenance + SaaS. Et Cegid détaille  les stocks de contrats SaaS, facturables jusqu'en 2018. Chez ce spécialiste de la comptabilité, dirigé par un ancien directeur financier, Patrick Bertrand, le SaaS est devenu un élément stratégique pour faire face à la crise.

Dans les PME, le SaaS se développe incontestablement nous explique le cabinet Markess dans l'une de ses dernières études.  En 2012, 22% des PME françaises recourent à une forme ou une autre de cloud, contre 35% pour l'ensemble des entreprises françaises. En 2013, les chiffres seront respectivement de 27 et de 38, en 2014 de 32 et de 41.

Pas encore de modèle de référence
Pourtant, malgré de grands exemples comme Cegid qui entraîne ses partenaires et malgré les chiffres de Markess, les freins au SaaS demeurent. « En fait, il n'existe pas encore de modèle de référence, explique René Causse, patron du cabinet PAD, très actif sur le sujet. Il l'analyse en quatre points. 

D'abord, avec le SaaS, la distribution IT change de modèle, une certaine  résistance au changement s'installe. Logique. Ensuite, la maîtrise du SaaS et ses implications juridiques par les partenaires reste encore floues. De plus, dans les aspects  techniques, l'intégration par un partenaire de différents services SaaS ne s'avère pas aussi facile qu'on veut bien le dire. Enfin, les relations entre les VARs et leurs  éditeurs ne sont pas non plus très fluides sur le sujet.

Avec le SaaS, le changement est donc profond pour les partenaires. « Le SaaS induit tout simplement un nouveau déséquilibre dans leurs budgets », note René Causse.  D'autant plus important que leurs structures sont sous capitalisées et que les  rentrées d'argent s'avèrent moins importantes qu'avant.

Plus facile à dire qu'à mettre en place
Les partenaires doivent se tourner vers de nouvelles activités et de nouvelles compétences. « Ils sont attendus sur les aspects consulting, développement, intégration, process ». C'est évidemment plus facile à dire qu'à mettre en place. Les projets sont moins longs, comportent plus ou moins d'intégration, le panier se réduit, les commerciaux sont moins rémunérés. Le type d'approche commerciale à suivre et la rémunération des commerciaux peuvent donc poser problème. La propriété du contrat, la facturation du client, le traitement du risque restent encore dans le flou.

C'est par un basculement, que les partenaires réussiront ou pas leur conversion au SaaS. Aux Etats-Unis, 30% des partenaires ont engagé cette conversion, 30% auront du mal, 40% "resteront sur le carreau". « Mon message c'est celui d'Eurocloud, lance René Causse, dans le SaaS il y a des opportunités, le phénomène est irrémédiable, donc  il faut en être pour développer plus de business mais en révolutionnant son organisation ».

4G : Orange et SFR s'arment pour la bataille de Paris

A lire sur:  http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lmi/lire-4g-orange-et-sfr-s-arment-pour-la-bataille-de-paris-52260.html

Edition du 29/01/2013
Crédit D.R.
Crédit D.R.
Orange et SFR lancent tous les deux cette semaine leur réseau mobile 4G/LTE en région parisienne, plaçant enfin la capitale au centre du combat pour se différencier par l'innovation technologique, alors que le marché est mis sous la pression de baisses de prix répétées.
France Télécom Orange a annoncé lundi le lancement d'un réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G/LTE) dans le quartier Opéra à Paris, première étape avant la couverture de toute la capitale et sa petite couronne d'ici fin 2013. L'offre, pour l'instant réservée aux professionnels, sera étendue aux particuliers en avril.

Quant à SFR, il lance officiellement mardi la 4G pour les particuliers comme les professionnels dans les communes de l'ouest parisien Nanterre, Courbevoie et Puteaux pour desservir le quartier d'affaires de La Défense. Il indique vouloir couvrir la capitale dans les mêmes délais que son concurrent, c'est-à-dire fin 2013.
Des tests en province jusqu'à présent

Alors que les deux groupes avaient commencé à déployer en province le réseau 4G, qui permettra d'avoir, avec un mobile compatible et un abonnement ad hoc, un débit théorique équivalent à celui délivré actuellement par une ligne fixe Internet très haut débit, le déploiement à Paris restait jusqu'ici entre parenthèses principalement pour des raisons réglementaires.

Mais après un an de négociations entre la mairie de Paris et les grands opérateurs, le Conseil de Paris a finalement adopté en octobre une nouvelle charte de téléphonie mobile, ouvrant la voie au déploiement des infrastructures 4G dans la capitale. Il était temps de pouvoir offrir cette technologie au plus grand bassin de population française, estiment les opérateurs.

Offre high tech contre forfait low cost

En effet, alors que le marché est en train de se décanter entre offres "low cost", à la suite de celles de Free Mobile et offres à valeur ajoutée, les opérateurs fondent de grands espoirs dans la 4G qui devrait leur permettre de vendre plus cher les forfaits permettant d'y accéder. Il y a une semaine, SFR a pourtant annoncé une baisse des prix de 10 euros sur ses forfaits classiques appelés "Formules carrées" comprenant voix et SMS illimités ainsi qu'un accès à internet qui va de 500 mégabits à 6 gigabits par mois.

Chez SFR, on explique espérer une augmentation des bénéfices grâce à l'adoption par une clientèle nouvelle de l'internet mobile. La baisse de tarif doit permettre à la clientèle de se familiariser avec cette technologie pour l'adopter et ensuite passer à des forfaits plus chers. Cette nouvelle baisse sur un marché du mobile chahuté par l'arrivée il y a un an de Free Mobile et de ses prix cassés, a toutefois mis une pression supplémentaire sur ses concurrents.

Orange entend résister à la guerre des prix

Le directeur général délégué et directeur financier d'Orange, Gervais Pellissier, a pour sa part indiqué lundi que son groupe ne se laisserait pas entraîner dans une baisse indiscriminée de ses tarifs, dans un entretien aux Échos. "Nous sommes convaincus que les clients sont prêts à payer un petit +premium+ (supplément) à partir du moment où la couverture et la qualité sont au rendez-vous. Orange a le meilleur réseau 3G et entend bien être le leader sur le terrain de la 4G", a-t-il ajouté. France Télécom/Orange va ainsi refondre ses tarifs en avril, pour prendre en compte ce supplément de qualité permis par la 4G qu'il estime se positionner entre "5 ou 10 euros de plus".

De son côté, Bouygues Telecom attend pour déployer la 4G à Paris la réponse à sa demande à l'Autorité des télécoms (Arcep) de pouvoir utiliser sa bande de fréquences 1 800 MHz - actuellement utilisée pour la 2G - pour y faire transiter la 4G.


Article de AFP

Criteo : les Big Data au cœur du reciblage publicitaire

A lire sur:  http://pro.clubic.com/webmarketing/actualite-538096-marketing-paris-criteo.html

Le numéro un français du reciblage publicitaire était présent au salon E-marketing Paris 2013. Ce « retargeteur » est revenu sur sa technologie, basée essentiellement sur le traitement de Big Data.

Criteo logo
Criteo est devenu un acteur incontournable du reciblage publicitaire en France. La force de ce spécialiste de la publicité en ligne est de s'appuyer sur une énorme quantité de données récoltées au gré de la navigation de l'internaute sur un site de vente en ligne. Pour y parvenir, la société a développé son propre algorithme, qui analyse les données présentes sur sept Data Centers, en France, aux États-Unis ou encore au Japon.

Julien Simon, responsable de la technologie, et en charge de l'infrastructure, explique qu'être un « retargeteur » demande énormément de compétences qui n'ont aucun rapport avec le marketing pur. Sur un effectif de 300 personnes, 60 sont sur la face émergée de l'iceberg et s'occupent de l'intégration et du support. Quant aux autres, ils font tourner la mécanique, côté face immergée.

Criteo compte ainsi 50 spécialistes de business intelligence, 40 personnes affectées à l'infrastructure, 50 ingénieurs qui planchent sur de nouveaux produits, 40 autres en charge du développement et 60 ingénieurs et docteurs en mathématiques et en informatique qui ont pour mission de faire évoluer l'algorithme de prédiction de Criteo, le cœur de la machine.

Au final, la société revendique la capacité d'afficher des bannières personnalisées sur les sites Internet, en les générant à la volée. Près de 300 modèles différents existent pour chaque produit. Le directeur Europe, Grégory Gazagne, explique que « deux personnes qui se rendent sur un site n'auront pas la même version d'une bannière, peut-être même qu'une d'entre elle n'aura pas de bannière Criteo ».

Plus de 500 000 requêtes HTTP par seconde

Pour générer les bannières, Criteo s'appuie sur en ensemble de critères, qui évolue sans cesse. Au premier trimestre 2011, il en répertoriait 6, puis 15 le trimestre suivant, et plus d'une centaine à la fin 2012. Selon le degré d'engagement du client, la société s'appuie d'abord sur les données sociodémographiques (âge, sexe), puis les pages vues dans le cas où il se rend sur le site concerné, pour s'attarder sur les mots génériques, puis des mots spécifiques et enfin, l'historique d'achat (panier rempli, nature des produits, etc.).

Mais avant cela, et pour chaque requête – il y'en a 500 000 par seconde, pour 1 milliard d'affichage de bannières uniques par jour –, Criteo doit choisir s'il achète ou pas des bannières, à quel prix, auprès de quel annonceur, quels produits il affiche, s'il intègre un bouton d'achat ou non, à quel emplacement, de quelle couleur. Autant de choix qui sont effectués en à peine 6 millisecondes, affirme Julien Simon.

La finalité est que ces bannières basées sur des données s'avèrent plus riches et, selon la société, obtiendraient deux fois plus de clics que des bannières classiques. Citant une étude Nielsen sur le sujet, elles seraient appréciées par 64% des interrogés, contre 55% pour les autres. Dans cette mécanique, les données de navigation sont centrales : Criteo en amasse 20 To en plus par jour.

40 bons conseils en sécurité informatique pour les professionnels

A lire sur:  http://pro.clubic.com/it-business/securite-et-donnees/actualite-538000-hygiene-informatique-pros.html

L'ANSSI avait indiqué voilà plusieurs mois qu'elle publierait un guide destiné à assister les professionnels en matière de sécurité informatique. Le guide est désormais publié et propose 40 conseils simples pouvant être appliqués rapidement.

Logo ANSSI new
En octobre dernier, à l'occasion des Assises de la sécurité, Patrick Pailloux, le directeur général de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) nous expliquait qu'il publierait une liste de mesures non-contraignantes à l'attention des professionnels. Cette dernière, qui a vocation à être amendée par les sociétés concernées, livrait ainsi 40 points majeurs.

Au Forum International de la cybercriminalité, le responsable a indiqué que ce document a été finalisé et publie ses 40 conseils en matière de sécurité. L'ANSSI rappelle ainsi que la protection des « informations confidentielles confiées par des clients et des partenaires peut désormais créer un avantage concurrentiel. Plus encore, protéger ses données et son réseau informatique est crucial pour la survie de l'entreprise et sa compétitivité ».

Parmi les bonnes pratiques relevées par l'autorité figurent :

  • La cartographie de l'installation informatique : vérifier l'état et l'implémentation des mises à jour, définir les comptes privilégiés ou à l'inverse, temporaires (pour les stagiaires par exemple).
  • La maîtrise du réseau : limiter le nombre d'accès à Internet au strict nécessaire, interdire la connexion de terminaux personnels au SI de la société (sur ce point, on retrouve la position très réservée de l'ANSSI à l'égard du BYOD)
  • La nécessaire mise à niveau des logiciels en restant informé sur les nouvelles vulnérabilités.
  • L'authentification des utilisateurs en renforçant notamment la politique de gestion des mots de passe, pas de conservation des mots de passe en clair dans les fichiers sur les systèmes informatiques, privilégier une authentification forte par carte à puce.
  • Sécuriser les équipements terminaux : désactiver l'exécution automatique depuis les supports amovibles, interdire au maximum les connexions à distance, chiffrer les données sensibles.
  • Sécuriser l'intérieur du réseau via des audits réguliers, éviter le recours au WiFi dans la mesure du possible.
  • Se protéger d'Internet en sécurisant les passerelles de connexion avec la toile.
  • Surveiller l'administration du réseau.
  • Renforcer la sécurité physique.
  • Organiser des plans de continuité ou de reprise rapide d'activité en cas d'incident majeur.

Comment les nouvelles technologies doublent la compétitivité des entreprises

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/138301/nouvelles-technologies-doublent-competitivite-entreprises.html

mardi 29 janvier 2013
L’informatique mobile, les services de « cloud » et les outils collaboratifs en ligne améliorent la productivité des entreprises, du moins pour celles qui ont atteint « la maturité numérique ». Tel est le premier constat que l'on peut dresser à partir de l'étude que vient de publier l’INSEAD, l'école de commerce internationale, en collaboration avec AT&T.

Réalisée auprès des cadres dirigeants de 225 sociétés multinationales présentes en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, cette étude dresse le constat que les entreprises investissant fortement dans les nouvelles technologies de l’information peuvent doubler la probabilité de devenir hautement compétitives – en la portant de 35 % à 74 % – et ainsi surperformer leurs pairs. Un livre blanc est accessible ici : Les nouvelles technologies de l'information doublent la compétitivité des entreprises

En Europe, les investissements dans les nouvelles technologies connaîtront une accélération au cours des deux prochaines années. Les résultats de l’enquête montrent qu’en pourcentage du budget TCI européen total les investissements dans l’informatique mobile passeront de 12 % il y a trois ans à 20 % dans deux ans (une progression de 66 %). La part consacrée aux services de « cloud » passera de 12 % à 23 % (une augmentation de 96 %). Enfin, la proportion des investissements dans les outils collaboratifs augmentera légèrement, passant de 16 % à 17 % du budget TCI.

Le constat le plus important de cette étude est que si une entreprise dispose d’atouts solides, une augmentation de ses investissements dans les nouvelles technologies peut doubler la probabilité de devenir hautement compétitive, en la portant de 35 % à 74 %. Inversement, pour une entreprise dotée d’atouts limités, le fait de réaliser d’importants investissements dans les nouvelles technologies n’accroît aucunement ses chances d’améliorer sa performance, de sorte qu’elle risque de mobiliser ses ressources en pure perte en les investissant dans les nouvelles technologies.

Ce constat est fondamental du point de vue de la concurrence mondiale, estiment les auteurs de l'étude. Les sociétés européennes investissent moins dans les nouvelles technologies. Cependant, elles peuvent tirer avantage de leurs investissements passés pour maximiser l’impact de chaque nouvel investissement. Inversement, les entreprises asiatiques doivent prendre soin de ne pas adopter les nouvelles technologies avec trop de précipitation. Elles doivent s’assurer au préalable qu’elles disposent des plates-formes adéquates pour les utiliser.

Dans la région Asie-Pacifique, les investissements dans l’informatique mobile connaîtront une augmentation de 17 % il y a trois ans à 31% dans deux ans (une progression de 82%). La part consacrée au « cloud » doit plus que doubler passant de 12 % à 23 % (une augmentation de 96 %). Les ressources affectées au développement des outils collaboratifs seront portées de 18 % du budget TCI à 26 % (une progression de 44 %).

mardi 29 janvier 2013

Les consommateurs comparent sur mobile et achètent sur tablette

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/consommateurs-comparent-mobile-achetent-tablette
 
Par L'Atelier - Paris 29 janvier 2013 tablettes
Si les deux supports prennent une place croissante dans les modes d'achat, c'est pour le moment à des fins différentes. Mais ces usages devraient progressivement se rejoindre.
Si la tablette est prisée par les commerçants comme support de présentation, qu’en est-il de son usage par le consommateur ?Adobe Digital Publishing Suite vient de publier une étude* sur les habitudes et usages d’achat des individus sur tablette et mobile. Le résultat est sans grande surprise mais vaut d'être souligné pour les chiffres : la tablette tend à damer le pion au mobile. 44% de ses utilisateurs y auraient recours à des fins d’achat contre 20% sur mobiles. L’étude affine le propos quant à l’utilisation des supports mobiles par les consommateurs. Sur tablette, ils auraient tendance à acheter directement, quand sur mobile, la propension serait à la comparaison de prix et de produits.

L’application a sa carte à jouer en 2013

Résultat, sur tablette, ils sont presque deux fois plus susceptibles de passer à l’acte d’achat (55%) que sur smartphone (28%). Si le recours au site mobile par le consommateur reste cette année dominant, l’application ne doit pour autant pas être négligée par l’e-commerçant: plus de la moitié des consommateurs mobiles déclarent avoir l’intention d’acheter sur application l’année prochaine. En revanche, les attentes du m-consommateur quant à aux fonctions de l’application divergent selon le support utilisé. Le mobinaute attend d’abord de son application la possibilité de localiser d’un clic les magasins environnants (60%), quand l’utilisateur de tablettes escompte une présentation de produits sophistiquée et interactive (49%).

L’affinité avec une marque

Une expérience d’achat géolocalisée et interactive, donc. Le consommateur se tournera davantage vers l’application d’une marque connue et/ou exposée: 2 tiers, tous supports confondus, affirment télécharger une application de shopping après avoir été exposés à la marque, surtout si celle-ci leur est connue. La marque aspirante a moins de chances d’attirer le clic sur les apps stores: seuls 21% utiliseraient une application pour se familiariser avec une nouvelle marque. Celles-ci auraient tout intérêt à cibler l’ami, et donc les réseaux sociaux: ceux-ci restant les prescripteurs favoris du consommateur en devenir, à hauteur de 88%.
*Etude effectuée du 28 novembre au 3 décembre 2012, auprès de 1003 possesseurs de smartphones, entre 18 et 54 ans.

Smartphones : un écran double et un autre sur l’étui, une tendance

A lire sur:  http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/technologie-1/d/smartphones-un-ecran-double-et-un-autre-sur-letui-une-tendance_44292/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20130129-[ACTU-smartphones_:_un_ecran_double_et_un_autre_sur_l_etui__une_tendance__]
 
Source : Relaxnews
 
Mis à part le déploiement de la 4G, quelles améliorations les constructeurs de téléphones mobiles peuvent-ils envisager pour nous faire envie ? Une idée a vu le jour : multiplier les écrans. En mettre un derrière, en imaginer un pliable ou encore en installer un... sur l'étui.
D'un genre nouveau, le smartphone à double écran Medias W, que se préparent à lancer Nec et NTT Docomo, pourrait bien être annonciateur d'une tendance. Nec a trouvé le moyen de doubler la taille de l’écran sans augmenter la taille de l'appareil. Le rendre pliable ? Non, car les écrans souples, qu'on nous promet pour bientôt, restent encore au laboratoire.
La solution de Nec est plus simple : son Medias W est pliable et doté de deux écrans 4,3 pouces à la définition qHD (960 x 540 pixels) pouvant fonctionner indépendamment ou bien, une fois l’appareil déplié, former un écran unique pour fonctionner comme une tablette miniature.
Une fois déplié, le Nec Medias W N0-05 devient une petite tablette.
Une fois déplié, le Nec Medias W N0-05 devient une petite tablette. © NTT Docomo
L'écran double du Medias W de Nec réservé au Japon
Doté d'un processeur bicœur cadencé à 1,5 GHz, l'appareil fonctionne sous Android 4.1 Jelly Bean et dispose de 16 Go de mémoire, ainsi que d'un emplacement pour une carte microSD pour étendre sa capacité de stockage.
Le Medias W, présenté au Mobile World Congress 2012, sera lancé en avril 2013 au Japon chez l’opérateur NTT Docomo. Nec n'a pas précisé si la nouveauté sera disponible sur d'autres marchés.
Le YotaPhone côté pile et côté face : un écran classique en façade (en bas) et un affichage à encre électronique à l'arrière (en haut).
Le YotaPhone côté pile et côté face : un écran classique en façade (en bas) et un affichage à encre électronique à l'arrière (en haut). © Yota Devices
L'encre électronique investira-t-elle les smartphones ?
Cette année au CES (Consumer Electronics Show), un autre téléphone à double écran, le YotaPhone, qui associe un affichage couleur haute résolution d’un côté de l’appareil et un écran noir et blanc à encre électronique à l'arrière, a remporté le prix du meilleur appareil mobile. Cet afficheur supplémentaire, de type E Ink, comme ceux des liseuses électroniques, ne consomme pas d'électricité (sauf au moment d'un changement d'affichage).
Ces écrans pourraient bien devenir un accessoire répandu sur de nouvelles générations de smartphones. L'entreprise américaine PopSlate s’est fait remarquer avec son projet d'étui d'iPhone 5 original, qu'elle espère lancer au mois de juin 2013. À l'arrière, cette coque arbore un écran de quatre pouces à encre électronique chargé d’afficher des images ou des informations. Une application maison sert à récupérer une photo prise avec le smartphone et à configurer l'affichage. Il reste à fabriquer le prototype et à le commercialiser...

Marché de l'externalisation : une année 2013 meilleure que 2012

A lire sur:  http://www.itchannel.info/articles/138268/marche-externalisation-annee-2013-meilleure-2012.html

Lundi 28 Janvier 2013
D'après Information Services Group, le marché de l'externalisation a diminué en France et dans toute la zone EMEA, et ce, alors que l'externalisation des processus métier lui a poursuivi sa progression. 

L’externalisation en France a perdu du terrain en 2012. Après une année 2011 record en termes de valeur des contrats et de volume de contrats signés, le pays a connu une chute de 63 % de la valeur totale annuelle des contrats à 380 millions d'euros, tandis que le nombre de contrats signés s'effondrait de 37 %. Il s’agit là de l’année la plus difficile depuis 2008.

A contrario, le BPO a poursuivi sa progression régulière partout dans la zone EMEA. La valeur totale annuelle des contrats a augmenté de 35 % à 3,1 milliards d'euros. Il s'agit là de la meilleure performance annuelle enregistrée à ce jour. Cette croissance impressionnante a été alimentée par l'industrie Spécifique BPO et les contrats de Facilities Management.

"Au premier trimestre 2013, nous nous attendons à une situation plus mitigée pour le marché de l'externalisation mondiale, explique Lyonel Roüast, Partner et SEMEA Président pour ISG. Nous envisageons un afflux régulier de contrats signés au premier trimestre, suivi éventuellement par un ralentissement lors du deuxième trimestre. Le pipeline semble robuste à court terme et mieux que jamais, selon les fournisseurs de services avec qui nous sommes en contact, mais la vision à plus long terme n’est pas encore très claire".

Les ventes sur internet ont atteint 45 milliards d’euros en France en 2012

A lire sur:  http://www.itrnews.com/articles/138243/ventes-internet-ont-atteint-45-milliards-euros-france-2012.html

Le e-commerce s’ancre durablement dans les habitudes de consommation des Français. Tel est le constat que l'on peut dresser à la lecture des résultats de l’étude* publiée par la Fevad. Les ventes en ligne ont poursuivi leur croissance au cours de l’année 2012, atteignant 45 milliards d’euros, soit une hausse de 19% sur un an. Cette progression confirme la bonne tenue de la croissance globale des ventes en ligne bien qu’évoluant dans un contexte de crise. Les achats sur internet ont représenté 13,1 milliards d’euros au 4ème trimestre. Les ventes de Noël (novembre-décembre), qui représentent 20% du chiffre d’affaires de l’année ont atteint 9 milliards d’euros soit 19% de plus qu’à Noël 2011.


Le nombre de paiements en ligne a également maintenu un rythme de croissance élevé au 4ème trimestre (+25%) et sur l’ensemble de l’année 2012 (+28%). " Ainsi, malgré la baisse du montant moyen de la transaction, qui s’est poursuivie au 4ème trimestre, le montant des paiements en ligne a continué de progresser de 24% en 2012 ", note la Fevad. Traditionnellement bas au 4ème trimestre en raison de la multiplicité des cadeaux de Noël, le montant moyen des transactions a continué à baisser de 1% au 4ème trimestre 2012. Il atteint ainsi le niveau le plus bas jamais enregistré soit 85 euros.
Cette baisse se trouve compensée par la progression du nombre de transactions et le montant dépensé par acheteur chaque trimestre. Au 4ème trimestre, le montant moyen dépensé par acheteur a dépassé les 500 euros pour plus de 6 achats en moyenne et ce sont 1 400 euros qui sont dépensés par acheteur et par an.


La croissance toujours portée par une augmentation de l’offre et de la demande

D’une manière générale, la croissance du e-commerce en 2012 a largement bénéficié d’une forte augmentation de la demande tirée par l’arrivée de nouveaux acheteurs en ligne (+5% sur les 11 premiers mois) et par un important l’élargissement de l’offre avec la création de nouveaux sites et le développement e-commerce de grandes enseignes.

Au cours des 12 derniers mois, le nombre de sites marchands actifs a atteint le chiffre de 117 500, soit une augmentation de 17% par rapport à l’an dernier. " Il continue de se créer un nouveau site toute les demi-heures ", résume la Fevad. Ainsi, de 2005 à 2012, le nombre de sites marchands a été multiplié par 8. Cette progression de l’offre permet de stimuler la demande, à mesure qu’elle développe un univers de plus en plus concurrentiel.


L’indice iCE en hausse de +7% hors places de marché

En 2012, les sites du panel Fevad iCE 40 (qui permet de mesurer la croissance des sites leaders, à périmètre constant) ont vu leur chiffre d’affaires progresser de +7% sur un an, malgré un fléchissement au dernier trimestre. Ces résultats s’inscrivent dans un contexte de recul marqué de la consommation des ménages qui s’est encore accentué au 4ème trimestre 2012 : -2,9% sur l’année 2012 (-2,5% sur les 9 premiers mois de l’année), rappelle la Fevad qui s'appuie sur les chiffres de la Banque de France.

Au sein du panel iCE 40, les sites de ventes de produits grand public progressent de 6%. Pour l’Habillement/Mode, les ventes du panel ont poursuivi leur croissance au rythme de 4% au 4ème trimestre. Au total sur 2012, les ventes ont progressé de 8% sur un marché en repli de 2,1% (Source : IFM). Pour le High-Tech et l’électroménager, le panel a maintenu sa croissance à hauteur de 7% en 2012, dans un contexte de recul du marché de 2,8% sur les 11 premiers mois de l’année (Souce : GfK). Les sites de e-tourisme connaissent une croissance ralentie depuis le second trimestre). Toutefois, le panel résiste avec +7% sur l’année 2012 dans un contexte difficile pour l’ensemble des tour-opérateurs (de novembre 2011 à octobre 2012, recul de 0,8% du volume d’affaires - Source : Ceto).


Le m-commerce en forte hausse

Le chiffre d’affaires réalisé sur l’internet mobile, ventes sur smartphones et tablettes numériques hors téléchargement d’applications au dernier trimestre 2012 est 2,6 fois supérieur à celui du dernier trimestre 2011. Il représente 6% du chiffre d’affaires annuel de 2012 (hors places de marché) des sites participants à l’iCM (indice du commerce mobile) contre 2% en 2011.
Au total, les ventes sur l’internet mobile sont estimées à environ 1 milliard d’euros en 2012 (400 millions en 2011) soit 2% du chiffre d’affaires des ventes sur internet.
Les usages liés à l’achat se développent : 28% des personnes ayant l’intention de faire les soldes sur internet cet hiver avaient l’intention d’utiliser leur mobile pour préparer ou acheter et 21% leur tablette.



* Cette étude repose à la fois sur les informations recueillies auprès des principaux sites marchands et sur le montant agrégé des transactions réalisées par les principales sociétés prestataires de paiement pour le compte de plus de 117 000 sites internet. La permanence de la méthodologie et le traitement des données ont été validés par le cabinet KPMG.

Les résultats du bilan e-commerce ont été calculés à partir du panel iCE 40 composé des sites suivants :
3 Suisses, Accor-hotels, Alapage, Camif Collectivites, Carrefour, Cdiscount, Celio, Club Med, Darty, Ebookers, Edreams, Fnac, France-Loisirs, Galeries Lafayette, Go Voyages, Jm Bruneau, JPG, Kiabi, La Redoute, Lastminute, Ldlc, M6 Boutique, Manutan, Mistergooddeal, Nouvelles Frontières, Opodo, Pixmania, Raja, Rue du Commerce, Sarenza, Sephora, Spartoo, Surcouf, Topachat, Vente-privee.com, Vertbaudet, Viking Direct, Voyages Loisirs, Voyages-sncf.com, Welcome Office.

Pour les besoins de l’étude, la Fevad a également interrogé un panel de plateformes de paiement, totalisant plus de 100 000 sites : Atos Worldline, SP-Plus (Groupe BPCE), Crédit Mutuel-CIC, Monext, Ogone, PayBox, Paypal, PayZen.

L’estimation du marché global a été calculée en agrégeant les données du panel iCE et la valeur des paiements électroniques (hors membres du panel ICE) communiqués par les prestataires de paiements précités.

lundi 28 janvier 2013

L'innovation en entreprise : une priorité pour la génération Y

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innovation-entreprise-une-priorite-generation-y

Par L'Atelier - Paris 28 janvier 2013 génération Y
Portés par leur connaissance des nouvelles technologies, les jeunes salariés donnent une place primordiale à l'innovation au sein de l'entreprise.
78% des individus de la génération Y estiment que l'innovation est un élément essentiel à la croissance de l'entreprise. Issus d'un rapport du cabinet de conseil Deloitte, ces chiffres démontrent clairement leur intérêt et leur motivation pour celle-ci. Ainsi, 33% des personnes interrogées considèrent que l'innovation fait partie des trois objectifs principaux que doivent poursuivre les entreprises, et ce au même titre que la recherche de profits. C'est même une priorité pour la génération Y venant d'Inde, à hauteur de 42%, et venant de Chine  pour 46%. Et c'est également la raison pour laquelle 60% des sondés, dont 81% en Inde, 74% en Afrique du Sud, 73% au Brésil et aux États-Unis, travaillent au sein d'une entreprise qu'ils estiment innovante.

Des entreprises innovantes qui poussent à l'être

Plus précisément, 52% d'entre eux expliquent que l'innovation octroie à leur entreprise un avantage compétitif (75% en Inde, 65% au Brésil, aux États-Unis et en Afrique du Sud).  Ils sont par ailleurs 61% à avoir l'impression qu'au vu de leur manière d'opérer, leur entreprise place l'innovation au centre de sa stratégie (79% en Inde, 73% au Brésil et 72% en Afrique du Sud). Les individus de la génération Y estiment également que leur environnement de travail les poussent à être innovants (52%), ils se décrivent comme innovants pour 62% ou pensent que leurs connaissances les décriraient ainsi pour près de 56%. Et cceux qui se considéreraient comme les plus innovants seraient les Indiens pour 81%, les Thaïlandais pour 79% et les Sud-Africains pour 78%. Suivis de près par les Brésiliens (77%), les Américains et les Chinois (chacun à une hauteur de 73%).

De la créativité face à de nombreuses barrières

De manière plus humble cette fois, 58% des sondés estiment au moins contribuer à l'innovation de leur entreprise. Et s'ils sont innovants, c'est en raison de leur créativité pour 48%. D'ailleurs, la créativité est selon eux l'atout principal dont devront faire preuve les innovateurs dans le futur pour 62%. Reste qu'un certain nombre de barrières s'élèvent toujours afin que l'innovation émerge correctement dans leur entreprise. La première  barrière est d'ordre financière avec 22% estimant que le manque d'investissements est un frein réel. La seconde est quant à elle une mauvaise culture interne ex-æquo avec un mauvais management. Enfin, 87% des sondés estiment que le succès d'une entreprise ne se mesure pas uniquement à ses performances financières et 50% suggèrent que celles-ci soient évaluées en fonction de leur capacité à innover.

Internet mobile: Orange double SFR et lance la 4G à Paris

A lire sur:  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202530610025-internet-mobile-course-d-orange-et-sfr-qui-lancent-la-4g-a-paris-532869.php

 
Par Les Echos | 28/01 | 17:37 | mis à jour à 18:04

Alors que SFR avait annoncé en fin de semaine dernière le déploiement de son réseau 4G mardi à la Défense, Orange le double et le lance lundi dans le quartier d'Opéra mais seulement pour les professionnels.

Lundi pour Orange, mardi pour SFR. France Télécom a annoncé lundi le lancement d'un réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) dans le quartier Opéra à Paris. L'offre parisienne, pour l'instant réservée aux professionnels sera proposée aux particuliers en avril. Le réseau 4G permettra d'avoir, avec un mobile compatible et un abonnement ad hoc, un débit équivalent à celui délivré actuellement par une ligne fixe internet très haut débit.
Il s'agit néanmoins d'un lancement isolé : à Opéra, seulement pour les clients professionnels utilisant une tablette ou une clé 4G, Orange ne proposant pas encore de smartphone compatible. Il faudra attendre le 7 février pour que l'opérateur commence à en commercialiser (Samsung Galaxy S3 et Galaxy Note, Nokia Lumia 720 et HTC One SV). Il s'agit donc seulement d'une première étape avant la couverture de toute la capitale d'ici fin 2013, et celle de 15 villes françaises au total à partir d'avril -notamment Bordeaux, La Rochelle, Chartres, Metz, Clermont-Ferrand, Grenoble et Annecy. France Télécom a déjà ouvert le réseau 4G au mois de juin 2012 à Marseille puis Lyon, Nantes et Lille en novembre 2012, mais uniquement pour le marché entreprise.

SFR, doublé par Orange

SFR, doublé par son concurrent, avait préparé le déploiement de la 4G dans le plus grand secret. Annoncée en fin de semaine dernière, son inauguration aura lieu mardi pour les particuliers comme les professionnels dans les communes de l'ouest parisien Nanterre, Courbevoie et Puteaux pour desservir le quartier d'affaires de La Défense. Il entend couvrir la capitale dans les mêmes délais que son concurrent, c'est-à-dire fin 2013.
Alors que les deux groupes avaient commencé à déployer en province le réseau 4G, la couverture de la capitale restait jusqu'ici entre parenthèses principalement pour des raisons réglementaires. Mais après un an de négociations entre la mairie de Paris et les grands opérateurs, le Conseil de Paris a finalement adopté en octobre une nouvelle charte de téléphonie mobile, ouvrant la voie au déploiement des infrastructures 4G dans la capitale.

Pression des baisses de prix

Le marché est mis sous la pression de baisses de prix répétées. Il est en train de se décanter entre offres « low cost », à la suite de celles de Free Mobile et offres à valeur ajoutée. Les opérateurs fondent donc de grands espoirs dans la 4G qui devrait leur permettre de vendre plus cher les forfaits permettant d'y accéder. Chez SFR, on explique espérer une augmentation des bénéfices grâce à l'adoption par une clientèle nouvelle de l'Internet mobile. La baisse de tarif doit permettre à la clientèle de se familiariser avec cette technologie pour l'adopter et ensuite passer à des forfaits plus chers.
Le directeur général délégué et directeur financier d'Orange, Gervais Pellissier, a pour sa part indiqué lundi que son groupe ne se laisserait pas entraîner dans une baisse indiscriminée de ses tarifs : « Nous sommes convaincus que les clients sont prêts à payer un petit premium à partir du moment où la couverture et la qualité sont au rendez-vous. Orange a le meilleur réseau 3G et entend bien être le leader sur le terrain de la 4G » . France Télécom/Orange va ainsi refondre ses tarifs en avril, pour prendre en compte ce supplément de qualité permis par la 4G, soit entre « 5 ou 10 euros de plus ». De son côté, Bouygues Telecom attend pour déployer la 4G à Paris la réponse à sa demande à l'Autorité des télécoms (Arcep) de pouvoir utiliser sa bande de fréquences 1.800 MHz -actuellement utilisée pour la 2G -pour y faire transiter la 4G .
LES ECHOS

IP tracking : l'eurodéputée Françoise Castex veut une enquête de la Commission

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/ip-tracking-l-eurodeputee-francoise-castex-veut-une-enquete-de-la-commission-39786679.htm#xtor=EPR-100
 
Business : Les transporteurs européens pratiquent-ils le traçage d'IP pour faire fluctuer leurs prix en fonction de l'intérêt supposé d'un internaute pour un billet ? La Commission européenne devra répondre.

L'eurodéputée Françoise Castex n'a pas été longue à réagir : le numéro de février de Que Choisir, la publication de l'association de consommateurs éponyme, présente un dossier sur d'éventuelles pratiques de traçage des adresses IP de la part des certains transporteurs européens, pour gérer leurs politiques tarifaires.
Dans le même temps, Le Monde s'interroge : les transporteurs font-ils de l'IP tracking ? Oui, selon plusieurs internautes. Non, selon certains autres, qui mettent en avant le 'yield management', pratique déjà connue pour ajuster les prix en fonction du remplissage des trains et avions.
Soupçons non avérés
Mais selon le représentant de l'eurodéputée, joint par téléphone, Françoise Castex n'a pas attendu pour s'intéresser au sujet. "En contact avec beaucoup d'associations de consommateurs européennes," elle a eu vent de l'éventuel problème d'IP tracking.
A l'heure actuelle, ce ne sont que des soupçons. Les transporteurs européens traceraient l'adresse IP d'une machine lors d'une visite sur leurs sites de réservation, afin de modifier leur prix à la visite suivante.
Vous faites une recherche depuis un ordinateur pour un billet Marseille-Paris. Vous laissez tomber la session, le temps d'avoir confirmation de vos disponibilités. Vous revenez quelques heures plus tard, cherchez un trajet identique. Horreur : le prix a augmenté !
Les transporteurs expliquent cette situation par le yield management : quand vous revenez, le remplissage du train ou de l'avion a changé. Ce qui fait bouger les prix mécaniquement. Ou par le fait qu'un billet peut-être "bloqué" pour quelques heures, si vous avez réservé une option ou mis la commande en panier par exemple.
Mais pour certains clients de ces sites, il s'agit de bien plus : en se connectant depuis une autre adresse IP, le tarif reviendrait parfois à un seuil plus raisonnable. En cause selon eux : l'IP tracking. Lors de la première visite, le transporteur a noté votre intérêt pour un trajet. A la seconde, il fait monter le tarif, pariant que vous serez prêt à le prendre quand même.
"Si c'est vrai, c'est très grave"
Tout ceci n'est évidemment que "suppositions" selon le porte-parole de l'eurodéputée. Cette dernière a donc choisi de poser sa question écrite prioritaire mensuelle (les eurodéputés peuvent poser autant de questions écrites qu'ils veulent à la Commission, à sa haute représentante ou au président du Conseil européen, mais une seule peut être "prioritaire" chaque mois).
En conséquence, la procédure prévoit une obligation de répondre sous trois semaines pour la Commission."Elle n'a pas plus de billes" que ce que disent les reportages du Monde et de Que Choisir, précise le porte-parole de Françoise Castex. "Mais elle voudrait que la Commission se penche sur le cas."
Le problème intéresse en théorie la Commission européenne en effet : il touche des questions liées au marché intérieur, au droit de la concurrence, à la protection des consommateurs et aux données personnelles. Elle serait donc plus pertinente que les Etats sur la question.
"Ce sont peut-être juste des supputations en l'état, mais si tel est le cas, [Françoise Castex] voudrait que ça soit démontré et que la Commission s'en occupe. Si c'est vrai, c'est très grave. Si ce n'est pas vrai, il faut arrêter de taper sur les opérateurs historiques."

Google, Hadopi : le Midem lorgne le tiroir-caisse

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/google-hadopi-le-midem-lorgne-le-tiroir-caisse-39786653.htm#xtor=EPR-100
 
Business : Hadopi, taxe Google... La visite d'Aurélie Filippetti au Midem de Cannes a été l'occasion pour l'industrie du disque de faire passer ses doléances. Avec un leitmotiv : faire payer les autres.

Le marché international du disque et de l'édition musicale (Midem) se termine demain à Cannes, mais a déjà livré l'essentiel de sa pensée sur deux questions majeures de l'actualité : l'éventuelle redistribution de la valeur créée par Google grâce à l'indexation des contenus, et le piratage des biens culturels.Les professionnels de la musique ont fait part de leurs doléances directement à Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, venue ce week-end leur rendre visite à quelques pas de la Croisette.
60% de pertes en une décennie
Le plus gros front a été ouvert face à Google. Dans le cadre des discussions en cours entre le géant et les éditeurs de presse, la musique ne veut pas être en reste. Elle réclame elle aussi une "rémunération compensatoire".
Aux mêmes demandes les mêmes causes : pour l'industrie réunie au Midem, Google opère un "transfert de la valeur" en monétisant par de la publicité les contenus qu'il indexe.
Sur Europe 1, le président de Warner Music France, Thierry Chassagne, a résumé la position des industriels : "On demande que les Google, que les fournisseurs d'accès, puissent à un moment donné être taxés et que ce soit reversé au profit de la création française." Un "besoin d'être aidés" lancé en appel à Aurélie Filippetti.
Ce besoin d'air s'explique, encore et toujours, par la chute des revenus de l'industrie loin d'être compensée par le numérique. Et alors que Chassagne estime la perte "sur les 8-9 dernières années" à près de 60%, d'autres se sont largement engraissés sur la transition, et sur les contenus produits par les industriels, explique-t-il.
"Ces gens ont complètement bénéficié de nos contenus pour attirer des internautes chez eux." Ces gens sont "les Google", donc, mais aussi les FAI. Alors que Thierry Chassagne les cite nommément, la question a été posée à David El Sayegh, directeur général du Snep, par l'Expansion : "Les FAI font-ils également partie des intermédiaires techniques visés par cette rémunération que vous demandez ?" demande le journaliste. "Ce n'est pas exclu," répond le directeur général du Snep.
Ask Google
Presse, musique... C'est à se demander si Google et les FAI ne devraient finalement pas reverser une quote-part à toutes les industries ayant une présence en ligne. Sur ce point, l'argumentation de David El-Sayegh est pour le moins étonnante.
Dans l'Expansion, il explique que la musique doit bénéficier d'une rémunération compensatoire avant d'autres, car "tous les secteurs ne s'appauvrissent pas." Il semble donc rejeter la perte de bénéfices en grande partie sur Google, ce qui est ambigu.
La musique reproche-t-elle à Google de gagner de l'argent en indexant ses contenus, ou d'appauvrir le secteur ? La première proposition est la bonne, à en croire les différents intervenants... Qui n'hésitent pour autant pas à entretenir la confusion.
Pour Aurélie Filippetti, difficile de s'engager sur un terrain aussi glissant. La ministre a préféré renvoyer à la mission Lescure. "Concernant la musique, il n'est pas sûr qu'il faille calquer ce que nous sommes en train d'élaborer concernant la presse. Ce sont deux questions assez différentes sur le principe."
Hadopi : "Pas beaucoup de répression"
Et de rappeler qu'il fallait attendre les conclusions de la mission dirigée par Pierre Lescure, attendues pour le premier trimestre. David El-Sayegh a d'ailleurs tenu lui aussi à déconnecter l'enjeu pour la presse de celui de l'industrie musicale, estimant que la réflexion des maisons de disque était antérieure.
Sur un autre front, le Midem a été l'occasion de tirer l'inévitable - maigre - bilan de l'Hadopi. Selon le journaliste du Figaro Benjamin Ferran, la principale proposition de l'industrie consiste à demander le remplacement de la coupure d'Internet (ultime sanction de la riposte graduée) par "une contravention automatique de 140 euros."
Alors que beaucoup se plaignent d'une visée essentiellement répressive de l'Hadopi, l'industrie de la musique semble trouver ce volet "raté". Dans une interview aux Echos, Thierry Chassagne se lamente qu'il "n'y a pas eu beaucoup de répression. Cette partie de la mission est ratée. Si on considère que télécharger est illégal, il faut sanctionner, ce n'est pas une nouveauté. Je pense qu'il faut plutôt un système d'amendes proportionnées." Et évidemment automatiques...