jeudi 4 avril 2013

Réseaux sociaux : de la veille en temps-réel à l’analyse prédictive

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/reseaux-sociaux-de-la-veille-en-temps-reel-a-l-analyse-predictive-39789011.htm#xtor=EPR-100

Sommaire : Les « social media data » sont la clef de voûte de services et outils de plus en plus variés. Les informations échangées par les internautes sur les réseaux sociaux constituent en effet une mine d’or. Mais comment les collecter ? Comment entreprises ou médias peuvent-ils les exploiter pour se démarquer de la concurrence ? Zoom sur deux acteurs : Spotter et Trendsboard.
Les « social media data » sont la clef de voûte de services et outils de plus en plus variés. Les informations échangées par les internautes sur les réseaux sociaux constituent en effet une mine d’or. Mais comment les collecter ? Comment entreprises ou médias peuvent-ils les exploiter pour se démarquer de la concurrence ? Zoom sur deux acteurs : Spotter et Trendsboard.


Exploiter les données du web
Les entreprises ont un besoin croissant de KPI pour comprendre comment sont perçues leurs offres et analyser les relations entre web conseillers et clients. Spotter propose ainsi à ses clients, comme Orange, « d’analyser la voix du citoyen ». Sur les médias classiques, les forums spécialisés, les blogs et les réseaux sociaux, Spotter extrait des métadonnées sur la marque et ses services pour les analyser. Etape suivante : la réalisation d’indicateurs (scores de satisfaction ou insatisfaction, appétence, etc.) qui représentent un nouvel outil pour les services marketing. « C’est important de savoir d’où les gens s’expriment, précise Michel Da Costa, directeur des ventes internationales chez Spotter, aussi, l’outil permet de géolocaliser la personne. On peut créer des KPI à n’importe quel moment pour s’intéresser à un produit ou à un lancement particulier ». Jean-François Biot, de la direction marketing d’Orange explique : « ce qui m’intéresse, ce sont les étapes du parcours client, certains produits ou les réactions des internautes sur des thèmes particuliers. Moi je suis là pour nourrir la direction marketing du ressenti client ».

Du côté des médias également, la veille occupe un temps considérable. Avec Trendsboard, Benoît Raphaël, l’un de ses co-fondateurs avec notamment le sémanticien Jean Véronis, promet « un outil de marketing éditorial qui donnera plus d’influence, de trafic et permettra d’augmenter la qualité » des médias en ligne. Concrètement, Trendsboard veut répondre à trois problématiques des médias : augmenter le trafic, notamment en qualité, réduire les coûts de production en permettant aux journalistes de travailler plus vite, et enfin améliorer la qualité éditoriale en ciblant des niches peu traitées par les autres médias. Aujourd’hui, l’outil passe au crible les contenus publiés par les médias (plus de 10 000 sources), en les classant en fonction du sujet et en les notant selon leur viralité sur les réseaux sociaux ou leur visibilité sur Google News. Trendsboard « utilise la sémantique pour repérer les articles qui traitent du même thème et pour comprendre qu’il s’agit d’une conversation », explique Benoît Raphaël, « l’analyse est basée sur beaucoup de bibliothèques du linguiste Jean Véronis ».
Prédire ce qui va faire le buzz
Prochaine étape pour Trensboard : le prédictif, prévoir les sujets qui vont émerger, qui ne sont pas encore chez les médias concurrents. Pour cela, Trendsboard teste actuellement une nouvelle fonctionnalité afin de repérer les sujets qui montent sur les réseaux sociaux mais ne sont pas encore repris par la presse. Un module expérimental permet également de prédire au média les « opportunités du moment », c’est-à-dire les sujets que l’outil juge pertinent de traiter afin d’améliorer le ranking du média au sein de Google News.

Julien Tauvel, cofondateur de Trendsboard, également en charge de la stratégie social media pour Pepsi avec l’agence DBP, a mis en application la technologie de Trendsboard pour identifier et agréger les buzzs naissants au sein d’une applicaton à destination des 13/17 ans, cible de Pepsi. Pensée pour « identifier avant tout le monde pour la cour de récré les vidéos marrantes et les tweets drôles », l’application Pepsibuzz a été téléchargée 90 000 fois en 4 mois.
L’analyste et le journaliste ont toujours le dernier mot
«  L’outil n’est pas capable de tout faire, de façon automatique », prévient Michel Da Costa (directeur des ventes internationales chez Spotter). Il faut des analystes, capables de l’exploiter. « On va définir des champs sémantiques, des sujets mais la machine n’a pas le degré de finesse suffisant pour l’analyse finale ». Elle ne peut, par exemple, relier des évènements ou corréler des informations.

Du côté de Trendsboard, le journaliste va également devoir analyser les données : « l’outil ne dit pas au journaliste comme il doit travailler, il lui permet de gagner du temps en ayant une meilleure connaissance de ce qui se dit sur le web social », explique Benoît Raphaël. Ainsi le tableau de bord renseigne le journaliste sur le traitement du sujet par les autres médias et sur les sujets qui font l’actualité, mais c’est à lui d’apporter la valeur ajoutée à son contenu en trouvant le meilleur angle.
Retrouvez la présentation de Spotter sur la connaissance et la satisfaction client par le data mining :

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