samedi 11 mai 2013

Facebook fait progresser la recherche médicale grâce aux données accumulées sur les utilisateurs

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Carte Facebook
© DR
Aux Etats-Unis, une étude vient de démontrer une corrélation géographique entre les utilisateurs de Facebook les plus sédentaires et un fort taux d’obésité. Un outil à grande échelle et à bas-coût pour la recherche médicale…
Méfiez-vous : plus vous dites aimer sur Facebook des pages liées à la télévision, plus vous risquez d’avoir un taux d’obésité élevé. C’est l’une des conclusions auxquelles sont parvenus des chercheurs du Boston Children's Hospital, en comparant les centres d’intérêt d’utilisateurs américains de Facebook avec des données sur l’index de masse corporelle issues d’enquêtes téléphoniques réalisées aux Etats-Unis et à New-York.
Le résultat ? De fortes corrélations géographiques entre les centres d’intérêt sur Facebook et les taux d’obésité ou de surpoids. L’obésité serait ainsi 12% moins élevé dans une ville de l’Etat d’Idaho où un taux important d’internautes dit aimer les activités physiques, qu’à Kansas City où se trouvent les internautes les moins enclins à les pratiquer, selon Facebook.
Faciliter la réalisation de grands échantillons
Selon les épidémiologistes, les masses de données disponibles sur des réseaux sociaux comme Facebook pourraient ainsi faciliter la réalisation d’études utilisant de gigantesques cohortes, jusqu’alors irréalisables à un coût décent.
Aux Etats-Unis, la moitié de la population est active sur Facebook, un huitième au niveau mondial. Une enquête comme celle réalisée via Facebook pourrait aussi permettre d’estimer en temps réel les taux d’obésité dans des aires géographiques déterminées, et ainsi faciliter les campagnes d’informations sanitaires.
Gaëlle Fleitour

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