A lire sur: http://www.usinenouvelle.com/article/facebook-fait-progresser-la-recherche-medicale-grace-aux-donnees-accumulees-sur-les-utilisateurs.N196756#xtor=EPR-192
Par Gaëlle Fleitour - Publié le
Le résultat ? De fortes corrélations géographiques entre les centres d’intérêt sur Facebook et les taux d’obésité ou de surpoids. L’obésité serait ainsi 12% moins élevé dans une ville de l’Etat d’Idaho où un taux important d’internautes dit aimer les activités physiques, qu’à Kansas City où se trouvent les internautes les moins enclins à les pratiquer, selon Facebook.
Aux Etats-Unis, la moitié de la population est active sur Facebook, un huitième au niveau mondial. Une enquête comme celle réalisée via Facebook pourrait aussi permettre d’estimer en temps réel les taux d’obésité dans des aires géographiques déterminées, et ainsi faciliter les campagnes d’informations sanitaires.
Gaëlle Fleitour
Par Gaëlle Fleitour - Publié le
Aux Etats-Unis, une étude vient de démontrer une corrélation
géographique entre les utilisateurs de Facebook les plus sédentaires et
un fort taux d’obésité. Un outil à grande échelle et à bas-coût pour la
recherche médicale…
Méfiez-vous : plus vous dites aimer sur Facebook
des pages liées à la télévision, plus vous risquez d’avoir un taux
d’obésité élevé. C’est l’une des conclusions auxquelles sont parvenus
des chercheurs du Boston Children's Hospital, en comparant les centres
d’intérêt d’utilisateurs américains de Facebook avec des données sur
l’index de masse corporelle issues d’enquêtes téléphoniques réalisées
aux Etats-Unis et à New-York.Le résultat ? De fortes corrélations géographiques entre les centres d’intérêt sur Facebook et les taux d’obésité ou de surpoids. L’obésité serait ainsi 12% moins élevé dans une ville de l’Etat d’Idaho où un taux important d’internautes dit aimer les activités physiques, qu’à Kansas City où se trouvent les internautes les moins enclins à les pratiquer, selon Facebook.
Faciliter la réalisation de grands échantillons
Selon les épidémiologistes,
les masses de données disponibles sur des réseaux sociaux comme
Facebook pourraient ainsi faciliter la réalisation d’études utilisant de
gigantesques cohortes, jusqu’alors irréalisables à un coût décent.Aux Etats-Unis, la moitié de la population est active sur Facebook, un huitième au niveau mondial. Une enquête comme celle réalisée via Facebook pourrait aussi permettre d’estimer en temps réel les taux d’obésité dans des aires géographiques déterminées, et ainsi faciliter les campagnes d’informations sanitaires.
Gaëlle Fleitour
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