Les décideurs du secteur technologique
semblent assez optimistes concernant le nombre de fusions acquisitions
pour 2013 : en effet 54% des répondants à une étude pensent que leurs
opérations de fusions-acquisitions vont augmenter cette année.
Il y a quelques semaines,
Ernst & Young mettait en avant dans un de ses rapports que l’
incertitude envers le marché économique pouvait expliquer la baisse des opérations financières. Un nouveau rapport publié conjointement par
Morrison & Foerster et
451 Research
montre que cette tendance s’étend aux opérations financières du secteur
technologique.Constatant une baisse substantielle de 20% dans les
dépenses de fusions-acquisitions dans l'ensemble du secteur
technologique en 2012, l'
enquête
a demandé aux participants d'évaluer quels facteurs macroéconomiques
ont représenté les plus grands freins dans l’exécution de leurs
transactions. L'enquête recueille alors les perceptions de différents
acteurs du monde des opérations financières technologiques, comprenant
celles de PDG, de directeurs financiers, ou encore de banquiers
d'investissement.
Les décideurs du secteur technologique restent optimistes
Les interrogés ont fait le bilan des facteurs pouvant, d’après eux,
avoir la meilleure influence sur les transactions en 2013. En tête de
liste figure la récente hausse des marchés boursiers : près de deux
tiers des répondants ont ainsi affirmé que la bonne santé du marché
boursier américain donnerait une forte impulsion aux transactions
financières. D'autres facteurs positifs comprenant les taux de
croissance américains et la concurrence entre les acheteurs stratégiques
et financiers et les acquéreurs ont été cités. Car beaucoup
d'entreprises de haute technologie cherchent à se développer et profiter
de toute reprise. Les décideurs ont également prévu une augmentation
des valorisations des sociétés privées : près de 53% des répondants
prévoient ainsi des valorisations de sociétés privées croissantes en
2013 - avec seulement 14% qui attendent un déclin.
Même si l’incertitude économique demeure
Les doutes sur la croissance économique occupent toujours une grande
place dans l’esprit des décideurs : 79% des répondants accusent la
croissance molle d’être une entrave aux transactions. Au cours du
premier trimestre 2013, le nombre d'acquisitions annoncées par les
acheteurs technologiques à travers le monde a chuté à 763, niveau le
plus bas depuis le 3ème trimestre 2009. Plus de la moitié des répondants
(53%) citent également le manque de clarté autour de la « falaise
fiscale » aux Etats-Unis. Pour 47% des interrogés, l’incertitude autour
de la résolution de la crise de la dette européenne est également un
frein aux transactions financières. Cependant, malgré la persistance de
l’incertitude économique, une partie des décideurs du secteur
technologique prédisent des gains modestes pour le reste de l'année
2013. Car finalement seuls 20 % des interrogés sont d’avis que
l'activité d'acquisition diminuera cette année.
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