mercredi 19 juin 2013

Des atomes de phosphore pour optimiser la gestion des qubits

A lire sur:  http://www.tomshardware.fr/articles/qubit-phosphore,1-37986.html

Par - Source: Phys.org


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Des chercheurs de l’université de la Nouvelle-Galles-du-Sud ont conçu une nouvelle méthode pour différencier deux qubits séparés par quelques nanomètres au sein d’une puce en silicium. Leur papier fut publié dans la revue Nature Communications, selon Phys.org. C’est un papier important qui tente de répondre aux problèmes liés à la corruption des données lorsque deux qubits sont très proches l’un de l’autre.

Piéger les atomes de phosphore dans le silicium

En principe, lorsque la distance entre les qubits est faible le spin d’un électron va influencer ses voisins. Pour éviter ce débordement, les scientifiques ont utilisé les électrons d’un atome de phosphore contenu dans une puce en silicium. Concrètement, ils ont déposé une couche d’hydrogène sur un wafer en silicium et ils ont gravé un motif à l’aide d’un microscope à effet tunnel. L’ensemble a ensuite été exposé à des phosphines et mis dans un four à 350 °C afin de placer les atomes de phosphore avec précision. Le tout a ensuite été recouvert d’une seconde couche de silicium.

Vers un ordinateur quantique à grande échelle

En utilisant cet arrangement, la modification d’un électron d’un atome de phosphore ne perturbe pas le spin de ses voisins, car ils répondent chacun à un champ magnétique différent. C’est donc une méthode de fabrication intéressante qui permet de prolonger la durée de vie d’un qubit et nous rapproche d’un ordinateur quantique à grande échelle.

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