A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/leweb-thingsio-veut-organiser-internet-objets-reseau-social_421020
Pour faciliter la gestion des
applications permettant de contrôler des objets connectés, la startup
The ThingsIO propose de les réunir sur une seule et même plateforme.
En 2020, ce seraient plus de 20 milliards d'objets qui devraient être connectés à Internet, estimait récemment ABI Research.
Qu'il s'agisse des fameuses Google Glass, de bracelets connectés, de
vêtements intelligents mais aussi d'appareils de domotique. Une
multitude qui fait émerger un nouveau besoin : celui du management de
ces appareils mais aussi des données qu'ils génèrent. Quelques acteurs
explorent déjà le marché. Pour fédérer les informations issues de
plusieurs appareils de quantified self, Fluxtream propose
par exemple des outils permettant de les combiner et de les analyser
(une nouvelle version du service sera bientôt proposée, qui devrait être
plus complexe). Sen.se,
également, propose de créer et prototyper des scénarios d'objets
connectés, de faire interagir les objets entre eux, mais aussi de gérer
toutes ces données via un tableau de bord. Mais ces services demandent
une certaine implication. D'où l'apparition d'autres acteurs, qui
souhaitent de leur côté jouer sur la simplicité et la lisibilité. A
l'image de The ThingsIO, l'une des startup présentées au Web London, et qui concourrait dans la compétition.
Un réseau social pour objets connectés
Son credo : être un réseau social pour objets connectés. La
toute jeune startup propose de réunir sur un tableau de bord unique la
totalité des applications permettant de contrôler ses objets.
C'est-à-dire qu'à la manière d'un Netvibes, l'utilisateur retrouve sur
une interface des onglets représentant chacun un objet. Quand il clique
dessus, il accède à l'ensemble des paramètres habituels, sans sortir du
site (ou de l'application mobile). Pour agréger ces applications, The
ThingsIO utilise les API proposées par les acteurs existants, comme
Fitbit ou Withings. Les solutions développées avec Arduino peuvent aussi
être ajoutées. "Pour le moment, il faut utiliser une application par
objet. Ce qui n'est pas problématique puisque peu d'objets sont
connectés", explique Marc Pous,
fondateur de la jeune pousse espagnole à L'Atelier. "Mais nous pensons
que ce modèle n'est pas viable sur le long terme, notamment parce que
chaque individu détiendra jusqu'à vingt ou trente objets d'ici quelques
années".
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