jeudi 27 juin 2013

Malgré l’avancée des technologies, les coûts de mise à jour des ERP demeurent très élevés

A lire sur:  http://www.itchannel.info/articles/141735/avancee-technologies-couts-mise-jour-erp-demeurent-tres-eleves.html

Mercredi 26 Juin 2013
Les ERP, même les plus récents, ne sont pas suffisamment flexibles pour accompagner l’évolution de l’entreprise. Ils ne règlent pas la question de l’adaptation du progiciel aux évolutions de l’entreprise. Dans 15% des cas, ces évolutions nécessitent une ré-implémentation de l’ERP. Tels sont les principaux résultats ressortant de l'étude menée par IDC et effectuée auprès de 167 Directions Générales en Europe et aux Etats-Unis pour le compte d'UNIT4, éditeur et intégrateur de progiciels de gestion.

L'un des principaux défis pour l'entreprise aujourd’hui est de posséder un ERP, capable de s'adapter et d'évoluer en cas de fusion, acquisition, restructuration, changement de normes réglementaires, ou encore de refonte du processus métier. Alors que les coûts de maintenance d’un ERP sont budgétés et respectés par la plupart des sociétés, il reste plus difficile d’anticiper les coûts additionnels représentés par la mise à jour et les modifications d’un ERP en cas de changements dans l’entreprise.

Selon l’enquête, le coût moyen du changement serait de plus de 1,2 million de dollars par an pour les entreprises et pourrait même dépasser 4,1 millions de dollars annuels dans les cas les plus extrêmes, en plus des coûts de déploiements initiaux. 15% des répondants ont même déclaré avoir été obligés de réinstaller leur ERP suite à un changement d’organisation ou de stratégie.

La plupart des éditeurs leaders sur le marché des ERP tels que Oracle et SAP ont récemment introduit des nouvelles versions dotées de nouvelles architectures et, selon Michael Fauscette, Vice-président des solutions IT, IDC : « Il serait légitime de penser que les ERP développés durant ces trois dernières années seraient plus flexibles et facilement modifiables. Cependant l’étude nous révèle une toute autre réalité. »

Près de 70% des personnes interrogées ont investi dans un nouveau progiciel intégré ces trois dernières années, avec une probabilité forte de devoir faire des modifications modérées ou importantes de leur système en cas de fusion/acquisition, refonte des processus métier ou d’adaptations aux nouvelles normes. Même si les éditeurs mettent l’accent sur l’interopérabilité de leur logiciel en promouvant leur « agilité » ou leur « flexibilité », l’étude montre qu’accompagner le changement reste long, très coûteux et perturbe l’activité de l’entreprise.

A titre d’exemple, note IDC, la simple modification de la structure des données du progiciel nécessite, selon les participants à l’étude, une implication des équipes informatiques et métier pendant environ 14 jours. Ces dernières ne peuvent plus rester concentrées sur leur activité principale, et une perte importante de productivité est constatée.

La résignation semble dominer à propos de ces coûts et perturbations. Selon Michael Fauscette : « Les changements et les investissements successifs dans le domaine des ERP sont tellement fréquents et généralisés que chaque entreprise considère qu’elle n’a pas vraiment le choix. Cependant, évaluer uniquement les coûts d’acquisition et d’implémentation d’un ERP n’est plus suffisant. Il est impératif pour chaque entreprise de prendre en considération les coûts que vont générer des ERP qui manquent de flexibilité et qui n’ont pas la capacité d’absorber le changement. Cela est également valable pour les nouveaux ERP lancés ces trois dernières années. IDC conseille aux entreprises de bien étudier le marché et de rechercher des solutions réellement « flexibles » afin de poursuivre et réaliser leurs objectifs sans saturer leurs ressources internes

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