Le marché de la voiture connectée va
tripler d’ici 2018. Les constructeurs automobiles, en collaboration avec
l’industrie mobile, se préparent à répondre à la forte demande de
services télématiques.
Le marché de la voiture connectée mondiale vaudra
39 milliards d’euros en 2018, contre 13 milliards d’euros en 2012. C’est ce que révèle un nouveau rapport mené par SBD et la
GSMA.
De même, au cours des cinq prochaines années, il y aura une
augmentation de près de sept fois du nombre de nouvelles voitures
équipées de connectivité, pour répondre à la demande entre les
régulateurs et les consommateurs. Et ce marché sera largement porté par
les applications de sûreté et de sécurité, les services d' «
infotainment », comme les nouvelles, la météo, les réseaux sociaux et le
streaming
Une coopération inter-industries
Ainsi, les systèmes eCall qui alertent les services d'urgence en cas
d'accident, seront les services les plus courants pris en charge par les
voitures connectées avec, selon les prévisions, l'expédition en 2018 de
41,7 millions de véhicules. De même, 24.5 milliards d’euros
proviendront de services à bord des véhicules, tels que les informations
sur le trafic ou le divertissement sur le web (contre 9,3 milliards
d’euros en 2012), 6.9 milliards d’euros de la vente de matériel (contre
1,2 milliard d’euros en 2012) ou encore 4.5 milliards d’euros de la
prestation de services télématiques, tels que la gestion de la relation
client, (contre 1,8 milliard d’euros en 2012). Mais pour fournir des
expériences connectées évolutives, sécurisées et intuitives, les
industries de l'automobile et mobiles sont amenées à travailler en
étroite collaboration. C’est pour cette raison que la GSMA a fondé une
plate-forme de partage d'informations entre ces deux secteurs, le «
Forum Connected Car ». Le FCC s’est fixé comme objectifs que les
solutions de connectivité soient intégrées dans plus de 20% des
véhicules vendus en 2015 et que plus de 50% des véhicules en 2015 soient
connectés (soit par système embarqué, ou smartphone).
Systèmes embarqués vs. systèmes captifs
La croissance de la connectivité embarquée sera en partie alimentée
par les règlements de l'UE et de la Russie qui rendent obligatoires la
capacité des nouveaux véhicules expédiés d'alerter automatiquement les
services d'urgence en cas d'accident. Dans ce cas, l'avantage d'un
système embarqué est qu'il fonctionne même si le combiné du conducteur
n'a pas de batterie. SBD prévoit tout de même que près de 21 millions de
voitures vendues en 2018 soient équipées de systèmes connectés via les
smartphones (18% de pénétration), contre 1,9 million en 2012. Ces
systèmes permettent au conducteur de visualiser sur un écran dans la
voiture les applications en cours d'exécution sur son smartphone et,
dans certains cas, d'interagir avec ces applications via des commandes
du véhicule. Au cours des cinq prochaines années, en termes de recettes,
les systèmes embarqués sont susceptibles de dominer le secteur. Ils
représenteront en effet près de 83% des revenus générés par les voitures
connectées en 2018. Les systèmes captifs généreront 10% du chiffre
d'affaires et les systèmes d'intégration de smartphones les 7% restants.
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