mercredi 31 juillet 2013

La reconnaissance faciale pourrait faciliter l’achat en magasin

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reconnaissance-faciale-pourrait-faciliter-achat-magasin_423070

Par 31 juillet 2013 Uniqul

Une startup finlandaise a mis au point le premier système biométrique au monde qui permet aux acheteurs de payer par leur visage en magasin. Le temps de transaction est estimé entre 5 et 30 secondes
Le secteur du paiement en point de vente concentre un grand nombre d’avancées technologiques. Dernièrement, les empreintes digitales, smartphones en tant que terminaux de paiement ou encore les identifiants vocaux ont fait leur apparition. « Payer via un appareil portable risque d’encombrer l’utilisateur, tandis que les voix ne sont guère sûres en tant que moyen de paiement et les empreintes digitales ont l’inconvénient de prendre trop de temps en magasin. Aucune solution actuelle n’est donc idéale » commente Ruslan Pisarenko , directeur de vente chez Uniqul. En effet, cette startup finlandaise a récemment réussi à développer un système biométrique qui permet aux utilisateurs de payer avec leur visage.

Un système basé sur la reconnaissance faciale

Ainsi, lorsqu’un acheteur s’approche de la caisse pour régler ses achats, une caméra haute définition le repère et un algorithme se charge ensuite de l’identifier en fonction des traits de son visage. Et cela, en s’appuyant sur une base de données composés des profils des utilisateurs qui auront préalablement numérisé leur visage et lié leurs coordonnées bancaires en fonction. Il suffit donc ensuite que l’usager confirme le paiement en cliquant sur le bouton « OK » d’une tablette mise à disposition. Selon Ruslan Pisarenko, le processus prendrait de 5 à 30  secondes, le temps qu’il faudrait pour sortir un porte-monnaie. « De surcroît, la reconnaissance faciale est ce qui existe de plus sûr sur le marché contre toutes usurpations d’identités » poursuit-il.  

Un modèle de vente inspiré par Itunes Store

Ce système en voie  d’amélioration a déjà atteint un taux de succès de 96.8% et est également capable de distinguer des jumeaux. Uniqul propose un abonnement mensuel en fonction du périmètre géographique d’utilisation. Le micro-paiement et le concept d’enregistrer des informations une fois pour toutes ressemblent énormément au système d’Itunes Store. En ce qui concerne les commerçants, l’équipe n’a pas encore dévoilé le montant du service mais assure un taux élevé du retour sur investissement. « Car au final, les clients n’ont jamais eu autant de facilité pour payer en magasin. » conclut-il.

Greentech : les thermopiles, ou l’exploitation de la chaleur résiduelle

A lire sur:  http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-greentech-thermopiles-exploitation-chaleur-residuelle-47966/#xtor=EPR-21-[HEBDO]-20130731-[ACTU-Greentech-:-les-thermopiles--ou-l--exploitation-de-la-chaleur-residuelle]

Comme d’autres installations, les centrales à charbon perdent chaque jour une grande quantité d’énergie thermique : la chaleur résiduelle. Pourtant, elle pourrait partiellement être convertie en électricité, sans qu’un seul gramme de CO2 soit émis, par exemple grâce aux cellules thermoélectrochimiques. Une équipe australienne vient d’ailleurs de battre un record de performance en la matière.

L'effet Seebeck, qui explique le fonctionnement des thermopiles, a été découvert en 1821 par un physicien allemand, Thomas Johann Seebeck, grâce à l’aiguille d’une boussole. © Gerardtv, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Les centrales à charbon utilisent de l’énergie thermique pour produire de l’électricité, mais les procédés employés sont loin d’être efficaces. En effet, une certaine quantité de chaleur n’est pas utilisée ou perdue durant les différents processus ayant cours dans les installations. Elle est alors qualifiée de résiduelle. Dans l’exemple pris, il y en a notamment dans les gaz d’échappement évacués par les cheminées, dont la température peut être comprise entre 100 et 200 °C. Bien évidemment, ces pertes ont un coût. En 2012, il a été estimé par Ecoheat4eu à 1.000 euros par citoyen européen (14 pays ont été pris en compte, dont la France) et par an.
De nombreux industriels ne sont pas insensibles à cette situation, et ont dès lors développé des solutions pour tirer profit de la chaleur résiduelle. Des cimenteries exploitent par exemple l’air chaud qui sort de leurs fours pour sécher des briques. Au Royaume-Uni, des centrales thermiques se sont vues adjoindre un système de cogénération : les gaz chauds sont refroidis par de l’eau, qui récupère au passage une certaine quantité d’énergie. L’eau chaude sert alors à d’autres fins, comme pour le chauffage.
Dorénavant, et grâce à des chercheurs de l’université Monash, en Australie, un nouveau système permet une meilleure production directe d’électricité à partir de la vapeur ou de la fumée produite par les industries. 
Principe de fonctionnement de la cellule thermoélectrochimique développée à l'université Monash (Australie). Une fois fixée sur un conduit chaud (entre 100 °C et 200 °C, hot), elle produit un courant électrique (power) grâce à la différence de température qui existe par rapport à une partie plus froide du dispositif (cold).
Principe de fonctionnement de la cellule thermoélectrochimique développée à l'université Monash (Australie). Une fois fixée sur un conduit chaud (entre 100 °C et 200 °C, hot), elle produit un courant électrique (power) grâce à la différence de température qui existe par rapport à une partie plus froide du dispositif (cold). © Douglas MacFarlane, Theodore Abraham, université Monash

Une solution pour convertir de la chaleur en électricité : la thermopile

Theodore Abraham, Douglas MacFarlane et Jennifer Pringle ont eu l’idée d’adapter une cellule thermoélectrochimique pour la rendre fonctionnelle au contact d’un gaz ou d’un liquide qui présente une température comprise entre 100 °C et 200 °C (contrairement au modèle standard, inopérant au-delà de 100 °C). De quoi s’agit-il ?
Ce système exploite l’effet Seebeck. Concrètement, une différence de potentiel apparaît lorsque deux matériaux présentant des températures différentes entrent en contact par le biais d’une jonction. La quantité d'électricité produite, bien souvent quelques dizaines ou centaines de millivolts dans les thermopiles actuellement employées dans l'électronique, est alors proportionnelle à la différence de température.
La technologie australienne diffère quelque peu de ce modèle de base. En effet, la cellule produite se compose de deux électrodes. La première est en contact avec la canalisation qui véhicule l’énergie thermique, elle est donc chaude, tandis que la seconde est froide, car réfrigérée par de l’eau ou de l’air. Entre les deux se trouve un liquide ionique servant d’électrolyte, donc riche en ions mobiles.

La clé technologique : l’électrolyte avec le meilleur coefficient de Seebeck

Pour améliorer cette technologie, les chercheurs ont manipulé le couple redox du cobalt(II/III) tris(bipyridyl) par le biais d’échanges d’anions, pour accroître sa solubilité dans le liquide ionique et dans du 3-méthoxypropionitrile. Grâce à ces opérations au vocabulaire barbare, ils ont tout simplement créé l’électrolyte qui présente le plus grand coefficient de Seebeck (Se, ici entre 1,5 et 2,2 mV/K), que d’autres appellent pouvoir thermoélectrique. Ces résultats ont été publiés dans la revue Energy and Environmental Science.
Lors des tests menés avec des gaz d’une température de 130 °C, la densité de puissance surfacique du dispositif a dépassé 0,5 W/m2, malgré le fait que le système n’avait pas été pleinement optimisé.
Les thermopiles à liquide ionique sont avantageuses pour plusieurs raisons. Entre autres, l’électrolyte est résistant aux hautes températures (un fait déjà évoqué), tout en étant non volatil et stable d’un point de vue électrochimique. Ainsi, il ne s’évapore pas sur le long terme. De plus, ces dispositifs sont modulables à souhait, par exemple pour s’adapter à la forme d’une canalisation, et produisent de l’électricité sans émettre de gaz à effet de serre (comme le CO2).

Que penser de cette cellule thermoélectrochimique ? 

Avec ce système, les chercheurs australiens viennent d’établir un nouveau record, en produisant plus de thermoélectricité que les autres cellules développées dans le passé, pour la même gamme de températures. Cette avancée nous a permis d’évoquer une problématique peu abordée de nos jours : les pertes liées à la formation de la chaleur résiduelle.
Cette ressource énergétique est produite en quantité à chaque instant, et elle termine sa vie dans l’atmosphère… Pourtant, nous pourrions l’exploiter pour produire une électricité verte à moindre coût (les matériaux qui constituent une cellule sont peu onéreux). Souhaitons un bon développement à cette technologie, en espérant qu’elle sortira rapidement des laboratoires.
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L’avenir fera la part belle aux technologies vertes, ce que de nombreux ingénieurs et chercheurs ont bien compris. Publiée toutes les deux semaines sur Futura-Sciences, la chronique Greentech dévoile et décrypte les projets innovants, visant à réduire l’impact de l’Homme sur son environnement, tout exploitant au mieux les ressources naturelles renouvelables.

Scientists make "Impossible Material" ... by accident

http://www.gizmag.com/upsalite-impossible-material/28393/

By July 30, 2013

A sample of Upsalite
A sample of Upsalite
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In an effort to create a more viable material for drug delivery, a team of researchers has accidentally created an entirely new material thought for more than 100 years to be impossible to make. Upsalite is a new form of non-toxic magnesium carbonate with an extremely porous surface area which allows it to absorb more moisture at low humidities than any other known material. "The total area of the pore walls of one gram of material would cover 800 square meters (8611 sq ft) if you would 'roll them out'", Maria Strømme, Professor of Nanotechnology at the Uppsala University, Sweden tells Gizmag. That's roughly equal to the sail area of a megayacht. Aside from using substantially less energy to create drier environments for producing electronics, batteries and pharmaceuticals, Upsalite could also be used to clean up oil spills, toxic waste and residues.
Scientists have long puzzled over this particular form of magnesium carbonate since it doesn't normally occur in nature and has defied synthesis in laboratories. Until now, its properties have remained a mystery. Strømme confesses that they didn't actually set out to create it. "We were really into making a porous calcium carbonate for drug delivery purposes and wanted to try to make a similarly porous magnesium carbonate since we knew that magnesium carbonate was non-toxic and already approved for drug delivery," she tells us. "We tried to use the same process as with the calcium carbonate, totally unaware of the fact that researchers had tried to make disordered magnesium carbonates for many decades using this route without succeeding."
The breakthrough came when they tweaked the process a little and accidentally left the material in the reaction chamber over a weekend. On their return they found a new gel in place. "We realized that the material we had made was one that had been claimed impossible to make," Strømme adds. A year spent refining the process gave them Upsalite.
While creating a theoretical material sounds like cause for celebration, Strømme says the major scientific breakthrough is to be found in its amazing properties. No other known carbonate has a surface area as large as 800 sq m per gram. Though scientists have created many new high surface area materials with nanotechnology, such as carbon nanotubes and zeolites, what makes Upsalite special is the minuteness of its nanopores.
Each nanopore is less than 10 nanometers in diameter which results in one gram of the material having a whopping 26 trillion nanopores. "If a material has many small pores," explains Strømme, "it gives the material a very large surface area per gram, which gives the material many reaction sites, i.e. sites that can react with the environment, with specific chemicals, or in the case of Upsalite, with moisture."
Upsalite's moisture absorption properties are striking. It was found to absorb 20 times more moisture than fumed silica, a material used for cat box fillers and as an anti-caking agent for moisture control during the transport of moisture sensitive goods. This means that you'd need 20 times less material to do the moisture control job.
Its unique pore structure also opens up new applications in drug delivery. The pores can host drugs that need protection from the environment before being delivered to the human body. It's also useful in thermal insulation, drying residues from oil and gas industries, and as a dessicant for humidity control. Potential applications are still being discovered as the material undergoes development for industrial use.
The team at Uppsala University is commercializing Upsalite through their spin-off company Disruptive Materials. An article describing the material and its properties can be found at PLOS ONE.
Source: Disruptive Materials

L'ordinateur qui parlait a l'oreille des humains

A lire sur: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73623.htm

Le corps humain est une machine ultra-complexe, comparable à un ordinateur extrêmement sophistiqué. En effet, un ordinateur reçoit une commande et "répond" de manière appropriée ; le corps humain, lui, reçoit des millions de stimuli imposés par l'environnement et réagit en fonction. Un vaste champ d'études est né de ce constat. Il répond au doux nom d'informatique biomoléculaire. Des chercheurs du Technion ont réalisé d'importants progrès dans ce domaine.

L'équipe d'Ehud Keinan, chercheur à la Faculté de chimie Schulich du Technion, a développé un transducteur biologique bâti uniquement à base d'ADN et d'enzymes divers. Cet ordinateur d'un type nouveau ne possède ni disque dur, ni mémoire RAM. Son interface n'est pas le fruit d'un software quelconque téléchargé "online". Son programme est plus "naturel" puisqu'il repose sur des interactions moléculaires et des réactions chimiques.

Quelle est l'utilité d'un tel "ordinateur" biomoléculaire ? Cet ordinateur biomoléculaire ne permettra pas d'ajouter une nouvelle photo de profil à sa page Facebook ni même d'accéder au site de la revue Cell, dans laquelle est publiée l'étude de l'équipe du Technion. La réponse est plus simple, mais aussi plus ambitieuse : il pourrait aider à déchiffrer les codes du génome et, à terme, permettre des percées dans la thérapie génique et le clonage génétique.

Théoriquement, en interagissant avec le corps humain, qu'Ehud Keinan définit aussi comme un "ordinateur biomoléculaire", l'outil développé pourrait surveiller des gènes à risques, et même ordonner une mutation permettant d'éviter de graves maladies. Il est important de tempérer notre enthousiasme, car de nombreuses étapes restent à franchir, mais la révolution de l'informatique biomoléculaire est bien en marche.

Il est, d'un point de vue philosophique, passionnant de noter l'érosion de la barrière séparant la machine et l'humain. L'homme jusqu'ici intégrait en son sein les technologies naissantes pour accroitre ses facultés : Pacemaker, oreillette, puce implantée, etc. L'ordinateur biologique, quand a lui, dévoile une "humanisation" de la machine. Troublant... 

Pour en savoir plus, contacts : Site du professeur Ehud Keinan : http://www.ehudkeinan.com/Ehud_Keinan/Home.html

Code brève,  ADIT : 73623

Sources : "Technion Scientists Develop Advanced Biological Computer", newswise, 23 mai 2013 : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/jeOen

Rédacteurs : Benjamin Kupfer, Volontaire international chercheur à l'Université Bar-Ilan           

Origine : BE Israël numéro 88 (31/07/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73623.htm

Reconnaître les émotions par la voix

A lire sur:  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73630.htm

Les technologies liées à l'intelligence artificielle ont été très en vogue dans le monde de la recherche ces dernières années, notamment grâce à l'évolution de la robotique. L'interaction homme-machine a été rendue possible par le développement d'outils algorithmiques d'apprentissage automatique. Jusqu'à présent, les outils de traitement des signaux vocaux étaient focalisés sur l'analyse de la parole et la reconnaissance de mots, comme les systèmes embarqués sur les téléphones de nouvelle génération qui se commandent par la voix. La plupart des outils d'analyse de discours sont basés sur la détection des mots prononcés par une personne puis l'étude statistique du registre lexical qui en dérive.

La start-up israélienne Beyond Verbal va plus loin en analysant la tonalité de la voix d'une personne afin d'en détecter les émotions. Au lieu de centrer son analyse sur les mots prononcés, le logiciel proposé par la jeune pousse israélienne préfère se concentrer sur la façon dont ils sont dits. Pour ce faire, une analyse des composantes spectrales du son (coefficients de la représentation sonore dans un espace mathématique) permet de caractériser l'intonation de la voix d'une personne, et ainsi de détecter signes de timidité, de fatigue, d'engouement, de détermination, d'arrogance, etc. Un aperçu de l'outil est disponible en ligne, sur le site de Beyond Verbal.

Cette nouvelle approche a de beaux jours devant elle, car elle est en passe de révolutionner le monde de l'interaction homme-machine, permettant à des robots de "comprendre" les émotions et non plus seulement les mots employés par une personne. Les investisseurs en sont en tout cas convaincus : la start-up a déjà levé plus de 2,8 millions de dollars pour développer son produit.

Pour en savoir plus, contacts : Site de la start-up Beyond Verbal : http://www.beyondverbal.com/

Code brève,  ADIT : 73630

Sources :  Ilan Dahan, "L'israélien Beyond Verbal lance un détecteur émotionnel", Israel Valley, 26 mai - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/iCPY0

Rédacteurs :  Yonathan Aflalo, Volontaire international chercheur au Technion - Israel Institute of Technology               

Origine :  BE Israël numéro 88 (31/07/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73630.htm

Fairphone, le smartphone équitable dépasse les 12.000 précommandes

A lire sur:  http://www.presse-citron.net/fairphone-le-smartphone-equitable


Fairphone se veut être le premier téléphone équitable. L’équipe qui s’occupe du projet a fièrement annoncé hier le franchissement de la barre des 12.000 précommandes.
Qu’on se le dise, le concept de smartphone s’accorde assez peu avec des notions telles que le respect de l’environnement ou le commerce équitable. C’est pourquoi un collectif néo-zélandais a lancé un projet nommé Fairphone, téléphone éthique et respectueux de l’environnement. L’initiative n’est pas toute jeune puisqu’elle a déjà trois ans mais le téléphone n’est sur les rails que depuis environ deux mois. En plein démarrage, Fairphone se voudrait confiant et annonce sur son compte Twitter un nombre de précommandes qui aurait atteint 12.000 sur un objectif de 20.000.
Mais avant d’aller plus loin, revenons sur ce qu’est le projet Fairphone et sur ce qu’il propose vraiment. Tout d’abord, l’objectif affiché par les Néo-Zélandais est un smartphone qui respecte avant tout le commerce équitable. En deuxième arrive la notion de respect de l’environnement. Bien évidemment, il est impossible de construire un téléphone 100 % propre sur tous les aspects. Par exemple la tantalite (indispensable) est issue d’importants gisements qui financent des trafics d’armes meurtriers en Afrique Centrale. Sans pour autant pouvoir s’approvisionner ailleurs, l’équipe de Fairphone s’est assurée que le précieux composant qu’elle achetait ne servait pas à financer ces sombres trafics.
FairPhone Fairphone, le smartphone équitable dépasse les 12.000 précommandes
Au niveau technique, Fairphone propose un processeur quadricœur 1,2 GHz, un écran tactile 4,3 pouces (960×540), 1Go de RAM, 16 Go de stockage et deux appareils photos : un face avant (1,3 mégapixels) et un face arrière (8 mégapixels). Le téléphone sera de base livré sous Android 4.2. Il coutera 325 euros (hé oui, acheter équitable, ça a un prix). espère
Bien évidemment, de par ses idées et ses principes, le Fairphone n’espère pas connaitre un succès commercial équivalent à ceux des grands constructeurs de téléphones. Avec son objectif de 20.000 appareils vendus, le constructeur souhaite, en plus de proposer un produit ‘sain’, prouver qu’il est aujourd’hui encore possible de produire un mobile tout en respectant l’humain et la planète du mieux possible. Bien évidemment, comme dit précédemment, ces principes et cette manière de penser à un prix. Un prix plutôt élevé qui réservera Fairphone à quelques personnes qui auront les moyens de se l’offrir.
L’initiative se doit d’être saluée et ce genre de projet mérite qu’on en parle. Avec ses 12.000 précommandes annoncées hier, Fairphone commence à faire un peu de bruit et on ne peut que lui souhaiter que cela continue.
Rendez-vous sur le site de Fairphone.

Des cellules solaires transparentes pour transformer les fenêtres de votre maison en générateurs d’énergie

A lire sur:  http://www.presse-citron.net/des-cellules-solaires-transparentes-pour-transformer-les-fenetres-de-votre-maison-en-generateurs-denergie


Et si l’avenir de l’énergie ‘propre’ passait par des cellules solaires transparentes ? Moins efficaces que les panneaux solaires, elles ont l’avantage d’être plus discrètes et de pouvoir se mettre sur les fenêtres et écrans.
Aujourd’hui, lorsqu’un bâtiment fait le choix d’utiliser des panneaux solaires, il est difficile de passer à côté. Ces imposantes surfaces bleutés passent relativement peu inaperçues. Mais, dans un futur proche, il se pourrait que la donne soit changée et que l’on voit fleurir des cellule solaires transparentes. Un système non seulement plus discret mais qui permettrait aussi d’installer les équipements de production d’énergie sur les fenêtres.
Des chercheurs de l’Université de Californie de Los Angeles travaillent sur des cellules capables de capter les rayonnements infrarouges, invisibles à l’œil nu. Si leurs recherches font l’actualité, c’est parce qu’ils ont annoncé des résultats très encourageants. Leur système permet de convertir 7,3 % de l’énergie solaire en électricité. Un chiffre qui peut sembler ridicule à côté des 15-20 % affichés par des panneaux solaires ‘classiques’ mais très bons pour la technologie qui, un an auparavant, ne réussissait qu’à obtenir un taux de conversion de 4 %. A titre de comparaison, le MIT a déclaré cette année réussir à transformer 2 % de l’énergie solaire en électricité grâce à des cellules transparentes.
SolaireTransparent Des cellules solaires transparentes pour transformer les fenêtres de votre maison en générateurs dénergie
Pour – quasiment – doubler l’efficacité de leur système les chercheurs ont… doublé les bandes de cellules. En passant d’une à deux superposées, ils ont réussi à capter 80 % de la lumière infrarouge (contre 40% avant). « Nous pensons que ce dispositif offrira de nouveaux usages pour les cellules solaires comme la création de ‘fenêtres solaires’ pour les maisons et les bâtiments.« . Plus discret – mais moins efficace – que les panneaux solaires, ces bandes transparentes pourront se mettre un peu partout et capter l’énergie solaire sur de nombreuses surfaces. Lorsque les bandes absorbent la lumières, elles deviennent un peu plus sombres mais n’empêchent pas la lumière de passer.
Outre le fait de recouvrir les fenêtres des bâtiments de cette technologie, on peut penser à d’autres usages comme des écrans (de téléphone notamment) qui permettraient aux appareils de booster la durée de vie de leur batterie. Pas encore commercialisée, la technologie reste cependant très mystérieuse sur son prix.
(source)

Le Japon va lancer un nanosatellite vietnamien

A lire sur:  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73620.htm

La JAXA a annoncé le 23 juillet qu'un nanosatellite vietnamien prendra place à bord du cargo de ravitaillement de la station spatiale internationale HVT-4 dont le lancement est prévu le 4 août. Ce satellite sera mis sur orbite dans le courant de l'année à partir du module japonais "Kibo" ("Espoir", en français) de la station spatiale internationale.


Figure 1 : La procédure de mise en orbite de Cubesats à partir du module japonais de la station spatiale internationale (photographies JAXA) Crédits : JAXA

La JAXA possède un programme très actif de lancement de satellites de très petite taille (micro et nanosatellites) qui permet, via un système d'appel à projets, à des universités mais aussi à des petites entreprises qui ne pourraient pas financer un lancement par elles-mêmes d'avoir leur propre satellite scientifique. Typiquement, ce type de satellite est embarqué en "piggyback" (lancement auxiliaire) à bord d'un lanceur conventionnel lors du lancement d'un gros satellite. C'est à dire que l'espace à l'intérieur de la coiffe du lanceur est optimisé pour contenir, en supplément du satellite principal, de petits satellites dont l'encombrement ne dépasse généralement pas 50 cm de côté et 50 kg. La JAXA possède cependant un autre moyen unique au monde pour la mise sur orbite des nanosatellites de type Cubesat (de 10 cm de côté) à partir de la station spatiale internationale. En effet le module japonais "Kibo" dispose d'un sas s'ouvrant vers l'extérieur et d'un bras robotisé permettant à un opérateur dans la station de déplacer des objets à l'extérieur de celle-ci, et donc de mettre en orbite des satellites de petite taille suivant la procédure détaillée en Figure 1. Cette procédure a déjà été utilisée en octobre 2012 pour la mise en orbite de satellites japonais, et elle sera donc utilisée une deuxième fois pour ce nanosatellite vietnamien.


Figure 2 : Les vérifications finales sont apportées au nanosatellite Pico Dragon avant de le délivrer à la JAXA Crédits : VNSC

Ce dernier, mesurant 10 x 10 x 11,35 cm et pesant 1 kg, a été développé par une équipe d'ingénieurs et de chercheurs du centre spatial vietnamien VNSC épaulée par la JAXA, l'industriel japonais IHI Aerospace et le laboratoire RCAST de l'université de Tokyo (responsable du projet) qui ont réalisé les essais de résistance mécanique, thermique et électrique du satellite ainsi que des tests en simulation d'environnement spatial. Nommé Pico Dragon, ce satellite aura pour mission d'observer la Terre grâce à un capteur optique dans le domaine visible. Il servira également pour le VNSC à tester ses technologies et techniques de communication radio. A plus long terme, le but de ce projet est le développement des technologies spatiales au Vietnam, et plus particulièrement la formation de personnel spécialisé en recherche et développement dans le spatial.


Figure 3 : Une maquette du futur centre spatial vietnamien Crédits : VNSC

Ce projet marque l'ascension du Vietnam sur la scène spatiale internationale, mais aussi l'importance que veut prendre le Japon sur le marché des pays de l'Asie du sud-est. En effet, le Japon participe déjà à la construction d'un futur centre spatial vietnamien. Ce centre, qui fait partie de la stratégie de développement spatial du Vietnam à long terme approuvée par le gouvernement en 2006, devra assurer d'ici 2030 l'indépendance du Vietnam pour le développement de satellites devant servir en particulier à la protection de ses ressources, à la gestion de ses forêts, à une meilleure gestion et prévision des catastrophes naturelles ainsi qu'à la sécurité du pays. Financé en partie grâce à des aides japonaises et bénéficiant de l'assistance du Japon et de la JAXA pour sa construction, il représente un investissement de 600 millions de dollars et devrait être livré en 2018 (voir Figure 3). La formation de personnel (environ 350 personnes) au Japon ainsi que des transferts technologiques concernant les techniques d'observation de la Terre par satellite sont prévues entre les deux pays.

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Acronymes utilisés :
- JAXA : Japan Aerospace Exploration Agency
- RCAST : Research Center for Advanced Science and Technology
- VNSC : Vietnam National Satellite Center

Pour en savoir plus, contacts :
- Le site du VNSC {Anglais} : http://vnsc.org.vn/
- Les microsatellites lancés en "piggyback" en même temps que le satellite japonais Ibuki en janvier 2009 {Anglais} : http://www.jaxa.jp/countdown/f15/overview/sub_payload_e.html
   

Code brève,  ADIT : 73620

Sources :
- Communiqué de la JAXA en date du 23/07/2013 {Japonais} :
* http://aerospacebiz.jaxa.jp/jp/topics/2013/topics130723.html
* http://aerospacebiz.jaxa.jp/jp/ainori/data/topics_20130723.pdf
- Article en ligne du journal japonais Nikkan Kogyo en date du 24/07/2013 {Japonais} : http://www.nikkan.co.jp/news/nkx0720130724eaae.html
- Interview du directeur du VNSC, M. Pham Anh Tuan par le journal japonais à publication triannuelle Space Japan Review en date du 23/07/2013 {Anglais} : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/bCDpn

Rédacteurs :
Matthieu PY - adjoint(point)cnes(arobase)ambafrance(tiret)jp(point)org       

Origine :BE Japon numéro 657 (31/07/2013) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73620.htm

La dématérialisation des factures franchit une nouvelle étape

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/142510/dematerialisation-factures-franchit-nouvelle-etape.html

mardi 30 juillet 2013
Mi-juin, lors d’un colloque organisé par l’AIFE (Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat), l’état a rappelé que la facturation électronique constituait désormais la voie de transmission, privilégiée par les services de l’état, des factures de ses fournisseurs (5 millions de factures fournisseurs reçues chaque année). En effet, depuis le 1er janvier 2012, l’Etat autorise ses fournisseurs à transmettre leurs factures en mode totalement dématérialisé (dématérialisation dite « fiscale »), conformément aux dispositions fixées par la loi de modernisation de l’économie votée le 4 août 2008. Lors de ce colloque, le Ministre délégué au budget a annoncé que la facturation électronique serait rendue obligatoire sur certains marchés publics. Plus globalement, l’hypothèse d’une obligation progressive pour les entreprises, à l’instar de la démarche que le Danemark a conduite, va être expertisée par les administrations concernées et en concertation avec les entreprises. Patrick Duc, Associé Secteur Public de Kurt Salmon, nous livre son analyse.

Le Comité Interministériel pour la Modernisation de l’Action Publique (CIMAP) du 17 juillet dernier, présidé par le Premier Ministre, a ouvert la voie d’une obligation progressive, pour les fournisseurs de l’état, de transmettre leurs factures en mode dématérialisé. Quelles sont les raisons qui conduisent l’Etat à prendre ces nouvelles mesures ? Que faut-il en attendre ? Quels en seront les bénéfices ? Quelles sont les adaptations que les entreprises vont devoir mettre en place pour être en accord avec ces nouvelles dispositions ? Quel en sera le coût pour elles et quelles en seront les contreparties ?

« A l’échelle européenne, un tiers des pays de l’Union a engagé des démarches de simplification des relations entre pouvoirs publics et fournisseurs des administrations, en acceptant des factures dématérialisées de leur part, souligne Patrick Duc ».

« La moitié d’entre eux est allé plus loin en obligeant ses fournisseurs, à l’instar du Danemark qui a laissé 2 ans aux entreprises pour se préparer à envoyer des factures électroniques aux administrations. Dès 2005, première année de l’entrée en vigueur de l’obligation, plus de 95% des factures entrantes ont été dématérialisées. Les économies générées se répartissent entre administrations et fournisseurs à plus de 150 millions d’euros d’économies annuelles pour un volume de 15 millions de factures par an. Pour les factures qui continuent à être reçues en mode papier, l’administration a ici fait le choix de refacturer le coût de numérisation afin, d’une part, d’éviter des comportements non conformes et, d’autre part, de préserver l’unicité du processus de traitement des factures, en tout électronique, au sein des services administratifs ».

En France, la Loi de Modernisation de l’Economie votée le 4 août 2008 a ouvert la voie de la dématérialisation fiscale des factures entre fournisseurs et services de l’état. Depuis le 1er janvier 2012, date d’entrée en vigueur de ces dispositions, les fournisseurs de l’état ont la possibilité de transmettre des factures dématérialisées, sous différentes modalités qui répondent à la diversité des situations en présence. Taille des entreprises, fréquence de facturation, nature des biens et des services facturés ou encore niveau d’équipement en systèmes informatiques sont autant de paramètres qui ont été pris en compte par l’Agence pour l’Informatique de l’Etat (AIFE) pour mettre à la disposition des fournisseurs des voies d’accès diversifiées et adaptées aux différents cas d’usage. Concrètement, le portail « Chorus factures », accessible depuis n’importe quel poste disposant d’une connexion internet, couplé à un concentrateur de factures, permet à tout fournisseur de l’état de transmettre une facture dématérialisée à l’origine.

« Dans la pratique, les entreprises ont aujourd’hui quatre voies d’accès possibles. Une analyse préalable permettra de privilégier l’une d’entre elles en fonction du nombre de factures mensuelles, mais aussi des informations qu’elles véhiculent ou encore des capacités offertes par son système d’information. Il n’y a pas de règle dans l’absolu mais si l’entreprise émet moins de 10 factures par mois, elle pourra plutôt les saisir sur le portail « Chorus factures ». Pour des volumes plus importants (à partir de 100 factures par an), elle pourra envisager de déposer des fichiers de factures sur ce même portail (fichiers .pdf signés ou fichiers .xml). Au-delà du millier de factures annuelles, on peut s’intéresser à l’EDI (Echange de données informatisé), qui existe sous deux formes : l’interfaçage direct entre systèmes informatiques avec des flux de fichiers de factures respectant l’un des formats acceptés, ou le recours à un opérateur de dématérialisation, qui procède à la mise au format attendu par l’administration, et à l’archivage des factures ».


S’il ne s’agit pour l’instant que d’une possibilité offerte aux fournisseurs de l’état, il y a, à l’évidence, une volonté d’aller plus loin. Lors d’un colloque organisé par l’AIFE le 14 juin dernier, l’idée d’une obligation progressive a été avancée. Pour certains marchés publics, les factures électroniques seront désormais seules autorisées. Plus globalement, la dématérialisation de toutes les factures des fournisseurs de l’état est engagée. En effet, le dernier du Comité Interministériel pour la Modernisation de l’Action Publique, réuni le 17 juillet dernier par le Premier Ministre, a posé les jalons de la trajectoire de dématérialisation des factures. Ainsi, dès 2016, les très grandes entreprises auront l'obligation de transmettre leurs factures en mode dématérialisé aux services de l'état. Cette obligation sera progressivement étendue à toutes les entreprises pour aboutir à une dématérialisation totale des factures d'ici à 2022.

« Les entreprises ont tout intérêt à considérer dès à présent cette possibilité offerte et à saisir l’opportunité. A condition de bien les engager, les projets de dématérialisation offrent un retour sur investissement important pour l’entreprise : les économies proviennent de la suppression des coûts d’affranchissement, de mise sous pli et de délais de paiement réduits. Mais le gain est également qualitatif : l’entreprise a la garantie que sa facture arrive directement au bon endroit. Par ailleurs, il est possible de consulter sur le portail « Chorus factures » le statut de traitement de toutes les factures que le fournisseur a envoyées vers l’Etat au format numérique, quels que soient le ministère ou l’échelon géographique concernés.

Les travaux à mener dépendent largement du système informatique en place dans l’entreprise, et c’est souvent beaucoup moins compliqué qu’on ne le pense. Dans tous les cas, il ne faut pas envisager le projet comme strictement informatique mais comme un projet de transformation global qui modifie les pratiques de l’entreprise.

De surcroît, en engageant un projet de dématérialisation des factures à destination des services de l’état, l’entreprise pourra réfléchir plus globalement à développer la facturation électronique pour tout ou partie de ses autres clients et à maximiser ainsi le rendement du projet.
»


mardi 30 juillet 2013

MYO transforme l’avant-bras de son utilisateur en télécommande

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/myo-transforme-bras-de-utilisateur-telecommande_423036

Par 30 juillet 2013 MYO

En analysant les activités musculaires de son porteur, un brassard intelligent l’aide à commander à distance des appareils électroniques sans avoir à installer une caméra.
L’interaction homme-machine semble avancer dans un sens où l’informatique deviendra omniprésente et que l’interface disparaîtra progressivement. Comme en témoigne un nouveau brassard électronique, inventé par l'entreprise canadienne Thalmic Labs, qui transforme l’avant-bras humain en télécommande. A la différence des appareils de reconnaissance gestuelle existants, comme par exemple la Xbox Kinect de Microsoft, le brassard MYO n'exige pas de caméra mais interprète les signaux électriques des muscles du bras pour lui permettre d'interagir avec des objets via Bluetooth 4.0.

La reconnaissance gestuelle, inspirée par l’électromyographie

La technologie utilisée par Thalmic Labs est habituellement employée pour les électromyographies afin de contrôler l’activité musculaire et nerveuse d’un patient. Ainsi, doté d’une multitude de capteurs, comme le gyroscope et le processeur AEM, MYO reconnaît les mouvements de l’avant-bras et des doigts avant même qu’ils aient lieu. Les mouvements suivis sur le périphérique vont ensuite être analysés et transformés en données.  « Les mains sont l’outil ultime pour l’entrée des données », explique Stephen Lake, fondateur de Thalmic Las.  « Equipés d’un MYO, les utilisateurs peuvent à distance faire défiler une page web, tirer sur un ennemi dans un jeu vidéo ou contrôler un drone, etc »

Un obstacle persiste…

Thalmic Las a récemment ouvert l’API de MYO pour stimuler l’innovation des développeurs, car les applications de cette technologie restent nombreuses dans différents domaines. En effet, le fait de ne pas nécessiter de caméra implique que ses utilisateurs ne sont pas contraints de rester devant leur ordinateur. A titre d’exemple, associé avec Google Now, MYO peut donner des conseils pratiques à son utilisateur en train de cirer sa voiture, pour ne pas endommager la peinture. Néanmoins, une question reste évidente pour ce genre d’objet qui risque d'être porté en permanence : comment cette technologie pourra faire la différence entre les situation où on a besoin d'elle et celle où de simples gestes anodins sont effectués ?
 

Les vitres du métro, nouveau support publicitaire?

A lire sur:  http://fr.locita.com/digital/les-vitres-du-metro-nouveau-support-publicitaire-116198/

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Vous aviez l’habitude de regarder les publicités sur les murs du métro, sur les affichettes dans les wagons ? Bientôt, vos yeux ne seront plus utiles pour les publicitaires. Seul votre cerveau le sera. En effet, la chaine de télévision SKY et l’agence BBDO Allemagne viennent de lancer “la fenêtre qui parle”.
Le principe, basé sur l’ostéophonie, consiste à envoyer un message dans le cerveau grâce à la vibration des os du crâne.. Ici, nul besoin d’avoir une (bonne) vue, ni même une (bonne) ouïe! La publicité arrive directement dans votre cerveau dès que votre tête touche la vitre !
Un format qui permet de toucher un plus large public (y compris les aveugles et les sourds), pour peu qu’il soit assez fatigué pour avoir envie de se reposer quelques instants contre la paroi du métro.
Innovant ou intrusif ? Le débat est ouvert !
<a href="http://www.vimeo.com/67206407">http://www.vimeo.com/67206407</a>

Le gouvernement soutient la filière des nanotechnologies avec "Nano 2017"

A lire sur:  http://www.usine-digitale.fr/article/le-gouvernement-soutient-la-filiere-des-nanotechnologies-avec-nano-2017.N201970#xtor=EPR-4

Par -

Le gouvernement soutient la filière des nanotechnologies avec "Nano 2017" © jmayrault - Flickr - C.C
En déplacement en Isère lundi 22 juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé la participation de l'Etat à hauteur de 600 millions d'euros dans le projet "Nano 2017", un prolongement du programme "Nano 2012" engagé en 2008.
En visite à Crolles (Isère) lundi 22 juillet, Jean-Marc Ayrault a présenté le programme gouvernemental de Recherche & Développement des nanotechnologies, "Nano 2017".
Accompagné d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, de Fleur Pellerin la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique et de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Premier ministre a annoncé à ses partenaires, la société franco-italienne STMicroelectronics, le laboratoire LETI du CEA de Grenoble et les élus locaux que l'Etat allait investir 600 millions d'euros sur les 3,5 milliards nécessaires au projet.
Les nanotechnologies, un secteur compétitif
Sur le site du ministère du Redressement productif, Arnaud Montebourg indique qu'il espère "réaliser d’ici à 2017 un nouveau saut technologique dans la maîtrise et la diffusion des nanotechnologies et demeurer une référence mondiale de ce secteur très compétitif."
"La nanoélectronique fait partie des technologies génériques-clés intégrées aujourd’hui dans un large panel d’applications industrielles et grand public, notamment dans l’automobile, dans les technologies de l’information, dans la santé ou dans les économies d’énergie", ajoute le ministre.
Ce programme intervient suite au succès de l'opération "Nano 2012", engagée en 2008, et s'inscrit dans le projet européen "Horizon 2020" qui vise à organiser une filière européenne de la micro-nano-électronique.
La visite de la délégation ministérielle à Minatec et STMicro (images de France Télévisions)

Wassinia Zirar

Des hologrammes grandeur nature dans votre salon ?

A lire sur:  http://www.gizmodo.fr/2013/07/29/hologrammes-salon.html

C’est la journée ! Un traducteur universel façon Star Trek pour Google et bientôt, des hologrammes géants version Star Wars dans notre salon ! A qui allons-nous devoir une telle avancée ? Une entreprise sur Kickstarter promet de vous apporter l’avenir holographique dont vous avez toujours rêvé.
Il faut reconnaître que nous serions bien plus nombreux à utiliser la visio si de tels dispositifs se mettaient à fleurir dans notre quotidien. Cela semble pour le moment assez insensé et pourtant Provision Technologies Interactives nous promet que ce projet est réalisable.
A dire vrai, ce ne sont pas des petits nouveaux dans le domaine si convoité de la technologie 3D. Ils ont à maintes reprises oeuvré à la création d’affichages holographiques 3D, notamment pour la publicité et l’usage promotionnel.
Le hic, c’est qu’ils ont besoin de près d’un million de dollars levés en crowdsourcing pour mettre au point une plate-forme de démonstration d’environ 1 mètre 90 pour 950 000 dollars. Avec l’argent qu’il restera, ils s’attelleront à la réduction de la taille du joujou, histoire de ne pas avoir à casser le mur de votre salon.
‘S’appuyant sur ​​le plaisir, le succès et la crédibilité de la prestation dans la commercialisation d’écrans holographiques 3D, nous allons développer les bases de l’avenir de la technologie holographique pour le grand public’
Après les quelques déceptions Kickstarter que nous avons vues, il est difficile de ne pas être sceptique quant à la réalisation d’un projet si ambitieux. En effet, si les premières applications seraient dédiées aux Jeux vidéo, la suite… l’armée, l’éducation, la médecine, les réseaux sociaux, et l’habillement. Bref, la révolution d’un monde.

Des scientifiques immobilisent la lumière pendant une minute

http://www.gizmodo.fr/2013/07/30/scientifiques-immobilisent-lumiere-pendant-une-minute.html
Si rien ne se déplace plus rapidement que la lumière, cela ne veut pas dire qu’il est impossible de l’arrêter. Des chercheurs l’avait ralentie en 1999 puis arrêtée pendant une fraction de seconde deux ans plus tard. Aujourd’hui, une équipe de scientifiques l’a stoppée pendant une longue minute.
Comment faire pour stopper un faisceau d’ondes qui se déplace à près de 300 000 km/s ? En mettant en place un procédé astucieux mais finalement pas si complexe. Des scientifiques de l’Université de Darmstadt ont utilisé un cristal opaque qu’ils ont frappé de LASERs pour perturber les états quantiques des atomes présents à l’intérieur. En créant deux états quantiques dans ces atomes, ils sont parvenus à le rendre transparent à une plage de longueurs d’ondes lumineuses très précises.
Ne restait plus ensuite qu’à frapper ce cristal avec un faisceau de cette même fréquence puis qu’à éteindre les LASERs perturbateurs pour figer la lumière à l’intérieur, et ce durant une minute – un délai permettant à la lumière, dans des circonstances normales, de parcourir la bagatelle de 18 millions de kilomètres -.
Autre découverte intéressante, l’équipe est parvenue à stocker, et récupérer, une image. Cela prouve qu’il est possible de stocker des données dans un faisceau de lumière stationnaire, condition nécessaire à la fabrication de répéteurs quantiques, actuelle pièce manquante de l’élaboration d’un Internet quantique !

Recharge : SunPartner, fabricant d’un film solaire pour écrans, signe un accord avec TCL

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/recharge-sunpartner-fabricant-d-un-film-solaire-pour-ecrans-signe-un-accord-avec-tcl-39792802.htm

Mobilité : La start-up française vient de lever 2,1 millions d’euros, soit 9 millions depuis trois ans, et annonce un accord avec le fabricant chinois de smartphones TCL (Alcatel Phones) et un second dans l’aéronautique.
Vous permettre de recharger votre smartphone ou votre tablette en la laissant au soleil ou à la lumière électrique, via un film solaire photovoltaïque collé à son écran?
C'est l'ambition de Sunpartner, PME basée à Aix-en-Provence, qui a annoncé (PDF) une nouvelle levée de fonds de 2,1 millions d’euros, bouclant ainsi un tour de table de 4 millions initié à l’été 2012. Elle annonce aussi deux accords de collaboration.
Le premier accord est passé avec le chinois TCL Communication, septième fabricant mondial de smartphones (commercialisés sous les marques Alcatel Onetouch et TCL) avec 2,1% de part de marché mondial en 2012, pour intégrer la technologie Wysips Crystal (Wysips : "What you see is photovoltaic surface") de Sunpartner dans l’écran de certains de ses smartphones. Les prototypes seront alimentés en énergie par la lumière.
Premières licences pour des smartphones attendues début 2014
Ce partenariat permettra à TCL d’évaluer la technologie sous les aspects techniques et marketing, indique Sunpartner. La start-up précise qu’elle "entend signer deux autres accords" similaires dans les prochains mois, et vise la signature des premières licences au premier semestre 2014.
Le second accord de Sunpartner est conclu avec l’équipementier aéronautique Vision Systems, pour intégrer Wysips Glass dans les systèmes de protection solaire de hublots d’avion. La mise au point d’un premier prototype est prévue pour la fin de 2013. L’objectif annoncé est de concevoir une solution de protection solaire, autonome du réseau électrique de l’avion, et qui permettrait à terme "une alimentation locale des smartphones et tablettes tactiles des passagers".
Pour financer ses ambitions, Sunpartner vient de lever 2,1 millions d’euros auprès de fonds d’investissement (le Crédit Agricole, la Compagnie photovoltaïque de l’Est), des "family offices" [structure de gestion de patrimoine familial, NDLR], dont Jean-Pierre Gloton, cofondateur de Gemplus, et des actionnaires historiques. Cette opération boucle un tour de table total de 4 millions d’euros, initié en juillet 2012 auprès de Starquest Capital, PACA Investissement, un fonds régional géré par Turenne Capital, et CPG Finance.
Encore 8 millions d’euros de levées à venir annoncés
La levée de fonds permet à Sunpartner de financer une ligne pilote d’industrialisation de sa technologie Wysips Crystal. Les premières pré-séries doivent être fabriquées cet été, pour une production en volume prévue au premier semestre 2014.
En trois ans, l’entreprise a levé au total près de 9,1 millions d’euros. Elle annonce déjà une nouvelle augmentation de capital de 8 millions d’euros, dont deux millions d’ici fin 2013 et six millions vers mars 2014. Elle indique avoir déposé plus de 33 brevets.
Créée il y a cinq ans, l’entreprise vise les écrans de communication "indoor et nomades (téléphones portables, tablettes, liseuses, capteurs, horlogerie, étiquettes électroniques, affichage publicitaire, etc.), les transports, les bâtiments intelligents (vitrages, façades, etc.) et la production d’énergie décentralisée". L’entreprise compte actuellement 30 collaborateurs et veut doubler ses effectifs "à court terme". Elle vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2016.

SDN : une révolution dans l'industrie des réseaux

A lire sur:  http://www.itchannel.info/articles/142465/sdn-revolution-industrie-reseaux.html

Lundi 29 Juillet 2013
Selon une étude du cabinet Informa, la plupart des opérateurs mobiles envisagerait de mettre en oeuvre le SDN (Software-Defined-Networking) pour les environnements mobiles d'ici deux à cinq ans maximum. 

Grâce au SDN, les opérateurs pourraient, en effet, développer des réseaux agiles, programmables, fonctionnant de façon dynamique, tout en envisageant un ROI plus rapide et une infrastructure plus simple d'utilisation. Pour Trevor Dearing, directeur marketing EMEA de Gigamon, fournisseur de solutions de visibilité du trafic, le SDN apparaît "comme une révolution dans l’industrie des réseaux" et "représente, le lien dynamique entre les applications et les réseaux".

"Aujourd’hui, la virtualisation des infrastructures informatiques devient incontournable et les entreprises prévoient de plus en plus d’adopter le SDN, explique-t-il. Ainsi, grâce à un plan de contrôle de données séparé qui fluidifie les données à travers le réseau, le SDN devrait permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d'accélérer le déploiement des services. Il leur sera également possible de les adapter aux besoins des marchés locaux et de développer des approches novatrices. Á terme, ils assureront, par ce biais, la qualité de l'expérience et en tireront de nouveaux modèles de paiement".

Ainsi, la mise en place d’un système de monitoring capable de rassurer pour les "SDN-sceptiques" accélèrerait son adoption. "Le SDN, architecture ouverte, permettrait ainsi de relier les mondes SDN et non-SDN" ajoute Trevor Dearing pour qui il est essentiel de surveiller les différents types de réseaux qui ne sont pas forcément interopérables et qui résident sur des serveurs communs. "C’est pourquoi nous voyons la nécessité d'instaurer un contrôle généralisé pour résoudre ces problèmes et aider l'industrie à aller de l'avant en introduisant une capacité de surveillance sans faille, qui englobera tous les principaux fournisseurs d'infrastructure SDN" conclut-il. 

Big Data set to be a key driver for the US economy

A lire sur:  http://www.atelier.net/en/trends/articles/big-data-set-be-key-driver-us-economy_423031

By July 30, 2013 courbe de croissance économique

Consulting firm McKinsey identifies Big Data as one of five key areas for reviving sustainable growth and boosting job creation in the United States.

While Big Data gets a lot of air time in the world of startups and among high tech fans, it remains to be seen where it stands among the major global macroeconomic indicators. In its latest report, Game changers: Five opportunities for US growth and renewal, the McKinsey Global Institute (MGI) places Big Data among the five ‘game changers’ that are likely to underpin economic growth over the next ten years. MGI has pinpointed Big Data alongside energy, trade, education and infrastructure on the basis of a rigorous analysis of the US economy and the factors which will impact it most across multiple sectors.
Big Data a critical driver of US productivity
The report points out that right now the US economy is ideal ground for sustainable growth driven by Big Data. Today the United States possesses one third of all available global data and boasts cutting-edge research centers and startup companies. The McKinsey experts think Big Data analytics are just as important as energy and trade because they can potentially deliver an efficient response to the current lower US productivity due to the country’s fast-aging workforce. To offset this trend, productivity needs to rise by over 30%, says MGI, pointing out that this would be the first time productivity has achieved such a hike since the 1960s. To take the example of retailing, Big Data tools can have an immediate impact by making more accurate forecasts on how many people will pass through a store, and thus help to organize the required staffing levels. Big Data analytics could also bring savings amounting to close to $300 billion in the fields of health and local government, says the report.
Cross-sector potential to be exploited
The ‘Game Changers’ report warns however that growth will only be really optimized if mutual synergies across all five sectors can be achieved. For instance, if Big Data is to be properly exploited, it will be essential to counter the current shortage of human capital by investing both in education and lifelong learning for company employees. McKinsey is predicting a deficit of close to 200,000 data scientists and 1.5 million managers with the necessary skillsets by 2018.  While the four other sectors are expected to grow in parallel, Big Data itself should generate 2 million additional jobs and help to boost GDP by some $320 billion by 2020, reckons MGI.

Thomas Meyer

LCD : une demande bien moins forte que prévu

A lire sur:  http://www.itrnews.com/articles/142473/lcd-demande-bien-moins-forte-prevu.html

En raison d'une demande plus faible que prévu en matière de téléviseurs au cours de ce 3ème trimestre, le marché doit faire face à un stock important de panneaux LCD. 

Entre juillet et septembre, les stocks de panneaux LCD de grande taille (supérieur à 7 pouces) devraient être supérieurs de 15,9% à la demande (selon IHS). Une prévision plus pessimiste que prévu et ce, alors qu'il s'agit d'ordinaire d'une période au cours de laquelle les fabricants augmentent leur production pour répondre à la demande estivale en matière de téléviseurs, de PC portables et de tablettes. Mais tous ces produits ne sont pas forcément à la fête en ce moment, la faute à un climat économique qui n'est toujours au beau fixe.

Ajoutez à cela la fin d'un programme d'incitation à l'achat de téléviseurs plus économes en énergie en Chine, vous comprendrez pourquoi le marché est déprimé.

Reste que les fournisseurs de dalles LCD ont surestimé la demande et se retrouvent aujourd'hui avec des excédents de production sur les bras.

Tous les fabricants de téléviseurs chinois sont d'ailleurs en train de réduire leurs objectifs de vente pour 2013 et de réajuster leurs commandes auprès de leurs fournisseurs pour la seconde partie de l'année. Le marché chinois reste toutefois l'un des plus dynamiques au monde et l'un des principaux débouchés pour les producteurs de dalles LCD.

lundi 29 juillet 2013

Biometric ID: Improving user experience should enable face and eye recognition to take off

A lire sur:  http://www.atelier.net/en/trends/articles/biometric-id-improving-user-experience-should-enable-face-and-eye-recognition-take_423018

By July 29, 2013 Biometric ID: Improving user experience should enable face and eye recognition t

By focusing more on user experience, eye-tracking systems could finally start to appeal to a wider audience. Though more secure than a password or a pin code, this technology still needs to gain acceptance.
Passwords are still the most widely used electronic authentication systems for protecting our bank accounts, email boxes and Facebook profiles. For some time now, technologies using fingerprints or face and eye recognition techniques have been making headway, but have not yet found wide appeal. Now a study on Perceptions of Interfaces for Eye Movement Biometrics carried out by three researchers at the University of Washington, Seattle, and Texas State University in the United States, shows that the reason for this disenchantment may simply be due to the fact that research carried out so far has not placed sufficient emphasis on the user experience. Referring to eye-tracking prototypes designed by the team, Michael Brooks, a doctoral student at the University of Washington, stresses that “it would have been difficult to design these prototypes without obtaining feedback from users early on.” To put their theories into practice, the researchers set up a practical test: simulating cash-withdrawals from an ATM.

Eye movements are unique to each person

For the experiment, the researchers developed an ATM-lookalike computer screen with eye-tracking technology. The technology uses infrared light which, when a user’s eye is following a dot or words on the computer screen, reflects off the surface of the eyeball back to the camera. When the people taking part in the study came to withdraw money, they were presented with three alternative types of user authentication: a standard four-number PIN; a target-based game that tracks a person’s gaze; and a reading exercise which follows how a user’s eyes move past each word. When interviewed afterwards, most of the guinea pigs said they do not trust the standard push-button PIN used in most ATMs, although they did like the speed it offers. Moreover, most assumed that the more advanced technologies would provide the best security. These new options could therefore serve as models for future versions.

Technology that can be used on every device

However the test also showed that when authentication failed – the research team deliberately caused a number of failures – the test participants tended to lose faith in the eye-tracking systems. This study clearly demonstrated that future eye-tracking technology needs to give clear error messages or directions on how users should proceed if their authentication fails. “The error messages we provided and the feedback we gave were really important for making it usable,” Michael Brooks underlined. In addition to experimenting on users, the study also set out to show that eye-tracking signatures can be used with inexpensive cameras instead of specialised eye-tracking hardware,” pointed out lead researcher Cecilia Aragon. The researchers plan to look next at developing similar eye-tracking authentication for other systems that use basic cameras, such as desktop computers. A similar design could be used to log in or gain access to a secure website. “This is the beginning of looking at biometric authentication as a socio-technical system, where not only does it need to be efficient and accurate, but also something that people trust,” underlined Cecilia Aragon.

L'air utilisé comme composant de la navigation sur Internet

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/air-utilise-composant-de-navigation-internet_423015

Par 29 juillet 2013 air

Disney Research a mis au point un appareil qui génère des vortex d'air. Le but ? Améliorer l'interactivité des personnes avec les ordinateurs en recréant la sensation du toucher.
Au cours du cycle de conférences du Laval Virtual 2013, qui se tenait dans la ville de Laval, en Mayenne, un groupe de chercheurs avait démontré les effets de leur dispositif dénommé Aquatop Display. Leur appareil améliore l'interactivité homme-machine en utilisant un plan d'eau comme un écran. Dans un souci analogue d'améliorer le retour d'information des utilisateurs de caméras telle que la Kinect de Microsoft, des chercheurs du Disney Research, dont les locaux sont situés à Pittsburgh, en Pennsylvanie, ont créé un dispositif qui permet à l'utilisateur de ressentir la sensation du toucher lorsqu'il manipule sur ordinateur des interfaces ou des objets à distance. Et ce « retour » de la part de l'écran se fait par l'intermédiaire de l'air.

Résoudre le problème des sensations

L'appareil mis au point par les chercheurs est conçu de manière assez simple. Il s'agit d'un générateur d'air comprimé, une enceinte, qui va produire des anneaux d'air qui peuvent être rendus visibles par l'utilisation de la fumée, et qui vont se diriger droit dans la direction désirée – soit les mains de l'utilisateur de l'ordinateur. La taille du haut parleur qui génère le bruit et propulse l'air est variable, permettant ainsi de le miniaturiser ou de l'agrandir, et les vortex, choisis pour leur résilience dans le temps, peuvent être ressentis jusqu'à un mètre cinquante de distance. La taille du haut parleur influera alors, là aussi, sur la sensation ressentie ; les chercheurs ont jusqu'ici réussi à imiter la sensation du toucher d'un ballon ou le battement d'ailes de papillon.

Un procédé simple pour modifier la navigation sur Internet ?

Ce dispositif est assez simple à mettre en place et se branche directement sur l'ordinateur cible. Couplé aux caméras temps de vol, qui ont d'ores et déjà aujourd'hui différents champs d'application, qu'il s'agisse des jeux vidéo ou de la navigation sur Internet, cet appareil pourrait venir combler à terme un manque d'interactivité qui fait encore défaut aux caméras temps de vol ou encore à l'holographie. Et, puisqu'il est envisageable de réduire ou d'agrandir l'enceinte génératrice de l'anneau d'air, les chercheurs n'excluent pas une miniaturisation à venir sur des appareils réduits comme les smartphones et les tablettes.

Bientôt des smartphones capables de traductions simultanées chez Google ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/bientot-des-smartphones-capables-de-traductions-simultanees-chez-google-39792793.htm

Business : Un traducteur universel dans un smartphone. Le projet Babel Fish fait couler de l'encre depuis longtemps... Il serait sur le point d'aboutir.
Les étudiants et anciens étudiants en langues étrangères le savent : l'une des disciplines les plus exigeantes reste la traduction simultanée, qui exige bonne connaissance de la langue d'origine, rapidité de prise de décision et capacité à scinder la compréhension d'une langue étrangère et la retranscription orale dans sa langue maternelle, deux opérations à effectuer en simultané.
Pas simple, à tel point qu'il est souvent question, dans les couloirs d'universités, du caractère prétendument inné d'une telle capacité, voire d'un "don" ou de facilités accordé à quelques chanceux. Rien de scientifique donc, et encore moins de science réductible à une équation ou à des algorithmes.
Babel Fish
Voire. Car si la rumeur dit vrai - elle confirmerait en tous cas un projet réel qui a quelques années au compteur - Google serait sur le point de parvenir à réaliser un vieux fantasme : le traducteur instantané et universel. Un "Babel Fish" mobile, en référence au poisson jaune et absurde de H2G2 : le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams.
Google n'est pas le premier à travailler sur l'épineux problème. NTT DoCoMo, l'un des principaux opérateurs japonais, a développé un traducteur de poche, sous forme d'application pour smartphone, capable de comprendre a priori relativement bien une phrase en anglais et de la retranscrire en japonais, et vice versa. C'est d'ailleurs un gros succès au Japon, notamment depuis la généralisation de la 4G (amélioration de la latence).
Voir cette vidéo d'Android Central :
Evidemment, l'application de NTT DoCoMo n'est qu'un "premier pas" vers le traducteur universel. Ce qui permet à Google d'affirmer son avance sur le Japonais. Ainsi, Hugo Barra, vice-président d'Android, estime dans une interview au Times que ce que le géant vise, c'est une traduction quasi-simultanée : pas plus de quelques secondes pour avoir une traduction orale d'une phrase.
Le but est clair, et colle totalement au fantasme : vous parlez en français, votre interlocuteur entend et répond en kirghize, que vous entendez à votre tour en français. Utile pour voyager - un peu de piment en moins cependant, mais chacun fera comme il le souhaite.
Les premiers prototypes sont en cours de développement. Evidemment, on est encore loin a priori des conversations téléphoniques complètement traduites par ce biais, même si c'est quelque chose que Google compte apporter. Adieu alors les problèmes de traduction... Et les traducteurs ?