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Les granulés de bioplastique innovant de Biomiscanthus
Bientôt un bioplastique biodégradable et compostable. C'est l'innovation que concocte Biomiscanthus, hébergé par la pépinière d'entreprises Polen, à Mende, en Lozère. Cette start-up porte un drôle de nom composé de trois éléments : le miscanthus, communément appelé roseau de Chine, la cellulose solide issue du bois et la cellulose liquide, « qui donne le plastifiant au produit fini », précise René Marchal, son PDG fondateur. Ce bioplastique, baptisé aussi « Biomiscanthus », est « issu de matières renouvelables et ne contient aucun composant alimentaire. Nous ne dépendons donc pas des spéculations sur les prix des denrées ni du pétrole », précise-t-il.
L'entrée au capital, début 2013, à hauteur de 20 % d'un industriel allemand, permet à la start-up de finaliser son programme de R&D. Réalisé avec le Centre d'animation régional en matériaux avancés (Carma), Sophia-Antipolis et Mines ParisTech, il vise à obtenir les certifications exigées par les industriels. René Marchal annonce le lancement d'une production 100 % française, en 2014, dans la zone d'activités de La Tieule, où la société va investir environ 1,5 million d'euros dans la construction d'un bâtiment de 800 mètres carrés.
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Biomiscanthus table sur une production de 2.000 tonnes pour réaliser un chiffre d'affaires de 4 à 5 millions d'euros. Des contrats sont déjà en négociation avec des plasturgistes « pour fabriquer des cierges, des pupitres, des "tees" de golf… ». Son objectif vise à « devenir, à terme, un acteur significatif sur le marché des bioplastiques avec des débouchés dans la cosmétique, l'agroalimentaire et l'automobile ».Reste à lever un frein, admet René Marchal : « Le prix du bioplastique est deux fois supérieur au plastique traditionnel . Les mentalités doivent évoluer avec les enjeux environnementaux ! »
01 juillet 2013 | Tendances-Innovation
Grâce à la start-up Biomiscanthus, de nombreux secteurs pourraient bénéficier d'une innovation de taille : un bioplastique biodégradable et compostable.
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Les granulés de bioplastique innovant de Biomiscanthus
Bientôt un bioplastique biodégradable et compostable. C'est l'innovation que concocte Biomiscanthus, hébergé par la pépinière d'entreprises Polen, à Mende, en Lozère. Cette start-up porte un drôle de nom composé de trois éléments : le miscanthus, communément appelé roseau de Chine, la cellulose solide issue du bois et la cellulose liquide, « qui donne le plastifiant au produit fini », précise René Marchal, son PDG fondateur. Ce bioplastique, baptisé aussi « Biomiscanthus », est « issu de matières renouvelables et ne contient aucun composant alimentaire. Nous ne dépendons donc pas des spéculations sur les prix des denrées ni du pétrole », précise-t-il.
L'entrée au capital, début 2013, à hauteur de 20 % d'un industriel allemand, permet à la start-up de finaliser son programme de R&D. Réalisé avec le Centre d'animation régional en matériaux avancés (Carma), Sophia-Antipolis et Mines ParisTech, il vise à obtenir les certifications exigées par les industriels. René Marchal annonce le lancement d'une production 100 % française, en 2014, dans la zone d'activités de La Tieule, où la société va investir environ 1,5 million d'euros dans la construction d'un bâtiment de 800 mètres carrés.
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Des débouchés nombreux
Biomiscanthus table sur une production de 2.000 tonnes pour réaliser un chiffre d'affaires de 4 à 5 millions d'euros. Des contrats sont déjà en négociation avec des plasturgistes « pour fabriquer des cierges, des pupitres, des "tees" de golf… ». Son objectif vise à « devenir, à terme, un acteur significatif sur le marché des bioplastiques avec des débouchés dans la cosmétique, l'agroalimentaire et l'automobile ».Reste à lever un frein, admet René Marchal : « Le prix du bioplastique est deux fois supérieur au plastique traditionnel . Les mentalités doivent évoluer avec les enjeux environnementaux ! »
Biomiscanthus
Date de création : 2009
PDG : René Marchal
Fonds levés : 500.000 euros
Effectif : 3 personnes
Secteur : chimie verte
PDG : René Marchal
Fonds levés : 500.000 euros
Effectif : 3 personnes
Secteur : chimie verte
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