mercredi 24 juillet 2013

L’ONU appelle à lutter plus efficacement contre les cyberguerres

A lire sur:  http://www.01net.com/editorial/599979/l-onu-appelle-a-lutter-plus-efficacement-contre-les-cyberguerres/


Dites non à la guerre… numérique. C’est en quelque sorte le message du secrétaire général de l’UIT, branche de l’ONU en charge des télécommunications. Ce message intervient alors que les cyberattaques et accusation de cyberattaques se multiplient.



La guerre cybernétique n’est pas la bienvenue. L’utilisation d'internet pour mener des attaques, limitées à l'espace virtuel, mais qui peuvent avoir des répercussions lourdes dans la réalité, dans le quotidien de millions de personnes, est une réalité contre laquelle la communauté internationale doit mieux lutter, a averti aujourd’hui, lundi 15 juillet, un haut responsable de l'ONU.

Appel à la coopération

« Comme dans une guerre conventionnelle, il n'y a pas de vainqueurs, que de la destruction »

« La cyberguerre est bien déclarée », a affirmé Hamadoun Touré, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), lors d'une conférence. « Comme dans une guerre conventionnelle, il n'y a pas de vainqueurs, que de la destruction », a-t-il dit devant des journalistes, diplomates et experts en technologies.
Le patron de l'organisation spécialisée de l'ONU a refusé de blâmer des pays en particulier mais il a encouragé la communauté internationale à coopérer davantage, notamment pour mieux traquer et retrouver la piste des pirates informatiques qui se jouent des frontières sur internet.
Car, prévient, M. Touré, si l'attention du public et des médias se porte souvent sur les attaques ciblant les pages officielles des autorités ou des organisations, la cyberguerre peut être bien plus terrible et causer des ravages sur le secteur financier ou dans les services publics.

Un sujet de préoccupation

La cyberdéfense a figuré pour la première fois à l'ordre du jour des ministres de la Défense des 28 pays de l'Otan, début juin à Bruxelles, à un moment où les armées occidentales sont confrontées à une recrudescence des attaques informatiques, dont celle qui, selon le Washington Post fin mai, a permis à des pirates chinois de voler des données relatives à de nombreux systèmes d'armes américains.
Au XXIe siècle, le web ou internet est devenu un véritable champ de bataille: poursuivant la guerre en Syrie par d'autres moyens que les mortiers et bombes, l'« Armée syrienne électronique » a visé ainsi à plusieurs occasions non pas les rebelles mais les réseaux sociaux de grands médias occidentaux, que ses hackers piratent pour relayer la bonne parole du régime de Bachar al-Assad.

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