lundi 8 juillet 2013

Médecine : l''impression 3D bientôt utilisée pour les plâtres ?

A lire sur:  http://www.clubic.com/technologies-d-avenir/imprimante-3d/actualite-569176-medecine-impression-3d-utilisee-platres.html

Après la construction de nouveaux os ou de tissu humain, l'impression 3D vient de trouver une nouvelle place dans le domaine de la médecine : elle pourrait être utilisée pour fabriquer des alternatives aux plâtres, contraignants mais nécessaire à la consolidation d'une fracture.

Un plâtre, ça tient chaud, c'est lourd, ça empêche de se gratter et de se laver. Mais lorsqu'il s'agit de réparer une fracture, c'est un mal nécessaire… qui pourrait cependant être minimisé grâce à l'invention d'un jeune diplômé de l'université de Victoria de Wellington, Jake Evill.

Plâtre Cortex

Baptisé Cortex, le prototype de plâtre de Jake Evill est léger, aéré et résistant à l'eau. Il n'empêche pas son porteur de prendre une douche, et peut être glissé dans une chemise ou une veste. Il est également peu encombrant, car conçu selon la morphologie du malade.

Dans le cadre d'une fracture de l'avant-bras, par exemple, une série de radiographies est réalisée pour définir la blessure, puis des scans 3D permettent de disposer d'une vision numérique des muscles. Via une imprimante 3D, le plâtre –conçu à l'aide de polyamides – est alors fabriqué, avec un soutien renforcé à l'endroit de la fracture. Il est ensuite installé sur le patient, qui le gardera jusqu'à sa guérison.

L'autre atout d'un tel objet, c'est qu'il recyclable. Parmi ses inconvénients, on trouve un temps de fabrication nettement plus long que celui d'un plâtre classique : ce dernier peut être posé en une dizaine de minutes, mais mettra entre 24 et 72h pour être totalement solide. L'alternative Cortex demande 3 heures de fabrication. « Avec l'amélioration de l'impression 3D, nous pourrons réduire cette durée à l'avenir » estime Jake Evill.

Plâtre Cortex

Un tel dispositif pourrait se démocratiser dans les hôpitaux dans les prochaines années, et faciliter le quotidien de milliers de patients. Le créateur de ce concept travaille avec des orthopédistes pour l'optimiser.

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