A lire sur: http://www.linformaticien.com/actualites/id/30230/le-numerique-sera-au-coeur-du-redressement-de-l-industrie-francaise.aspx
par , le 12 septembre 2013 15:54
C'était Journée Découverte High Tech aujourd'hui à l'Élysée.
François Hollande a présenté ce matin ses 34 projets pour redresser
l’industrie française. Devant une délégation d'entrepreneurs, le chef de
l’État a précisé l’action du gouvernement dans le domaine industriel et
des nouvelles technologies.
34 projets, principalement centrés autour des domaines technologiques de pointe mais aussi portant sur des secteurs plus traditionnels tels que les textiles, le TGV ou les voitures connectés, ont été sélectionnés par le gouvernement pour tenter de redresser l’industrie française.
Trois axes majeurs pour la stratégie industrielle française - la transition énergétique, la santé et le numérique - ont été mis en avant par François Hollande qui s'est fait présenter plusieurs technologies tricolores ce matin à l'Élysée, parmi lesquelles les services d'impression 3D de Sculpteo et les robots humanoïdes d'Aldebaran (photos ci-dessous).
Le plan a été porté par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement
productif, qui s’est assuré le concours du cabinet McKinsey pour
déterminer les points forts de la France et les atouts à mettre en
avant. Selon les estimations du cabinet, ces différents plans
industriels devraient à terme créer 480 000 nouveaux emplois et le
projet dans son ensemble pourrait dégager 45 milliards d’euros de valeur
ajoutée en dix ans.
Parmi les 34 thématiques sélectionnées, on relève une part non
négligeable consacrée au numérique : Big Data, Cloud Computing,
Cybersecurité et Logiciels et systèmes embarqués sont ainsi cités dans
la liste.
Certains plans de développement sont d’ailleurs déjà en place, à l’instar de celui consacré à la robotique ou de celui concernant le développement d’un véhicule consommant deux litres au 100 kilomètres. Autre point abordé, la "souveraineté des télécoms" : Arnaud Montebourg entend également défendre l'indépendance française en favorisant le déploiement de nouvelles infrastructures numériques.
L’État devrait néanmoins rester en retrait dans l’accompagnement des projets : la mise en œuvre de ces plans devrait être confiée principalement à des industriels et autres acteurs du secteur privé. L’État entend apporter son soutien sur le plan législatif ou financier à l’aide de l'enveloppe Programme d’Investissements d’Avenir (PIA): l’effort financier est évalué à 3,7 milliards d’euros d’argent public. L’objectif du gouvernement est d’unir les capitaux publics et les investissements privés afin de relancer l’industrie française « qui a perdu 750 000 emplois industriels en dix ans » et « a maintenant la base productive la plus faibles des cinq puissances industrielles d’Europe » a rappelé le ministre du Redressement productif.
34 projets, principalement centrés autour des domaines technologiques de pointe mais aussi portant sur des secteurs plus traditionnels tels que les textiles, le TGV ou les voitures connectés, ont été sélectionnés par le gouvernement pour tenter de redresser l’industrie française.
Trois axes majeurs pour la stratégie industrielle française - la transition énergétique, la santé et le numérique - ont été mis en avant par François Hollande qui s'est fait présenter plusieurs technologies tricolores ce matin à l'Élysée, parmi lesquelles les services d'impression 3D de Sculpteo et les robots humanoïdes d'Aldebaran (photos ci-dessous).
Certains plans de développement sont d’ailleurs déjà en place, à l’instar de celui consacré à la robotique ou de celui concernant le développement d’un véhicule consommant deux litres au 100 kilomètres. Autre point abordé, la "souveraineté des télécoms" : Arnaud Montebourg entend également défendre l'indépendance française en favorisant le déploiement de nouvelles infrastructures numériques.
Les 34 plans présentés par le gouvernement :
Big data - Cloud computing - Objets connectés - Réalité
augmentée - Logiciels et systèmes embarqués - Services sans contact -
E-éducation - Hôpital numérique - Cybersécurité - Nanoélectronique -
Robotique - Supercalculateurs - Innovation dans l’agroalimentaire -
TGV du futur - Véhicule deux litres aux 100 km pour tous - Véhicule à
pilotage automatique - Bornes électriques de recharge - Autonomie et
puissance des batteries - Avion électrique et nouvelle génération
d’aéronefs - Satellite à propulsion électrique - Dirigeable pour les
charges lourdes - Navire écologique - Énergies renouvelables -
Réseaux électriques intelligents - Qualité de l’eau et gestion de la
rareté - Biotechnologies médicales - Dispositifs médicaux innovants -
Souveraineté des télécoms - Industrie du bois - Recyclage et
matériaux verts - Rénovation thermique des bâtiments - Chimie verte et
biocarburants - Textiles techniques et intelligents - Usine du futur
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L’État devrait néanmoins rester en retrait dans l’accompagnement des projets : la mise en œuvre de ces plans devrait être confiée principalement à des industriels et autres acteurs du secteur privé. L’État entend apporter son soutien sur le plan législatif ou financier à l’aide de l'enveloppe Programme d’Investissements d’Avenir (PIA): l’effort financier est évalué à 3,7 milliards d’euros d’argent public. L’objectif du gouvernement est d’unir les capitaux publics et les investissements privés afin de relancer l’industrie française « qui a perdu 750 000 emplois industriels en dix ans » et « a maintenant la base productive la plus faibles des cinq puissances industrielles d’Europe » a rappelé le ministre du Redressement productif.
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