S'il est communément admis que le cloud
computing permettrait de déployer plus facilement et à moindre coût,
encore faudrait-il pourvoir apprécier les économies réalisées si
toutefois il y en a.
Afin de pouvoir aiguiller les managers dans les bonnes pratiques à adopter par rapport au cloud, l’institut de recherches
Saugatuck Technology a privilégié l’approche du
coût total de possession
(ou TCO) pour hiérarchiser les types de projets pouvant être
raisonnablement mis en place par l’apport d’une solution issue du cloud
computing. En effet, les dirigeants et gestionnaires ont tendance à
considérer le Cloud comme une ressource à faible coût et ainsi à
transférer des tâches assez facilement vers le nuage. Or, la mise en
place d’une solution de cloud computing n’est pas à prendre à la légère
et nécessite un examen approfondi avant son implémentation.
Une optique de gestion de projet à mettre en place
L’
étude
révèle ainsi que la comparaison empirique des coûts face aux prévisions
permet d’affiner l’approche à adopter par rapport au cloud. En effet,
certains coûts seraient difficiles à prévoir avant l’utilisation, comme
par exemple les frais de traitement des fichiers ou la transmission des
données vers ou à partir du cloud. Aussi l’institut de recherche
conseille de bien identifier ce qui peut se référer à un cloud public
plus abordable, et ce qui doit faire l’objet d’un traitement privé. De
même, il conviendrait de demander de remises potentielles en volume
relatives au traitement des données ainsi que de faire attention à la
tarification “en escalier”. Celle-ci entraine souvent le client à
acheter plus de ressources que nécessaire du fait de services
prédéfinis. Chaque silo de tâches doit ainsi être analysé avant
d’envisager une migration vers le cloud pour éviter une facture qui
pourrait s’avérer salée.
Des économies drastiques sur des postes à faibles charges de travail
Selon l’étude, les solutions issues du Cloud computing pourraient
offrir jusqu’à 70% d’économies sur l’exécution de tâches à faible
valeur ajoutée mais n’engendreraient actuellement qu’au maximum 20% de
réduction de coûts sur des travaux plus aboutis. Et la réalité des
économies s’avère en vérité très disparate selon les caractéristiques
des tâches en question. Ainsi, il convient d’analyser les
caractéristiques relatives à la charge de travail comme la taille des
ressources de calcul nécessaires ou le fait qu’une partie ou la totalité
de la charge de travail peut s'intégrer dans une infrastructure de
cloud public ou bien privé. Enfin, des caractéristiques opérationnelles
sont également à prendre en compte comme l’utilisation moyenne des
ressources d’infrastructure (une fréquence d’utilisation élevée
entrainant des frais élevés sur un cloud) ou la nécessité d’acquérir des
systèmes fonctionnels en option.
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