jeudi 20 février 2014

5 tendances technologiques pour 2014

A lire sur: http://h30458.www3.hp.com/fr/fr/ent/5-tendances-technologiques-pour-2014_1357865.html

Janvier 2014 
5 tendances technologiques pour 2014
Comme c'est la tradition à chaque début d'année, voici revenu le moment de prévoir les technologies d'avenir. Même si personne ne peut vraiment prédire l'avenir, anticiper ce qui peut arriver demain est la clé d'une entreprise compétitive. La compréhension de ce qui influe aujourd'hui et demain sur nos activités nous place en meilleure position pour réagir aux opportunités et aux défis qui se présenteront à nous, quels qu'ils soient.

Les influenceurs viennent du monde réel
« La plupart des développements informatiques sont des réponses à des tendances sociales. Nous devons en être conscients lorsque  nous cherchons à prédire l'avenir », commente Kas Kasravi, Chief Technology Officer et HP Fellow chez HP Enterprise Services.

Selon lui, il existe deux catégories d'influenceurs : les incitateurs et les modérateurs. Les incitateurs sont typiquement positifs, telle une nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail avec des attentes inédites, ou la renaissance de la fibre écologique, parallèlement à une réorientation de la réduction des coûts vers l'innovation. Par opposition, les modérateurs sont plus résistants au changements, craintifs des effets potentiellements négatifs d'une hyper-technologie, et favorisant plutôt les valeurs humaines aux valeurs technologiques. Aucun de ces deux groupes ne peut prétendre détenir LA vérité..

« Notre prochaine étape est clairement définie par un équilibre entre les incitateurs et les modérateurs » poursuit Kas Kasravi.

Forts de ce constat, nous avons réfléchi avec Kasravi et Charlie Bess, également HP Fellow chez HP Enterprise Services pour avoir leur avis sur l'évolution de l'informatique d'entreprise en 2014... et au-delà !.

Apportez votre propre service (BYOS - Bring Your Own Service)
Charlie Bess constate une évolution intéressante : au lieu de concentrer les efforts sur les appareils et les réseaux, on s'intéresse de plus en plus à ce qui circule entre ces derniers.

« Maintenant que les organisations commencent à maîtriser le BYOD (le fait d'apporter ses appareils personnels), il est probable que le fait d'apporter ses propres services (stockage, analytique et autres) va créer de nouveaux problèmes dans l'espace informatique » prévient Charlie Bess. « Les gens utilisent leurs appareils pour des fonctionnalités qui, par leur nature même, vont faire sortir des informations de l'entreprise hors de ses murs. »
Il conseille donc aux organisations de focaliser leur attention sur l'accès aux informations, et non plus sur les appareils, en établissant des règles précises pour les utilisateurs, ainsi que les moyens de les faire appliquer.

L’automatisation nouvelle génération
Les contraintes liées aux données, à la complexité et au budget ne vont pas diminuer dans un proche avenir, si cela arrive un jour. L'informatique doit réagir en construisant des systèmes qui l'aident à préserver sa ressource la plus précieuse : le temps.

Il en résulte une utilisation continue de l'automatisation, axée sur des tâches opérationnelles de plus en plus élaborées. Charlie Bess appelle cela l'automatisation renforcée par l'homme et écrit sur l'omniprésence probable de l'automatisation dans la gestion des niveaux intermédiaires dans ce messagesur le blog The Next Big Thing (la prochaine grande nouveauté). Il inclut le développement de logiciels dans le champs des objectifs d'automatisation, en particulier à mesure que la complexité des systèmes continue à s'accroître.

Kas Kasrvi entrevoit le besoin de recourir à des systèmes à fonctionnalités non linéaires et non déterministes. Autrement dit, des systèmes pouvant identifier et capitaliser sur leurs connaissances, allant jusqu'à l'automatisation des prises de décisions. Ceci suppose que les machines peuvent apprendre, anticiper et évoluer pour automatiser des décisions complexes.

L'intérêt est que les employés pourront alors, en théorie, se concentrer sur des activités opérationnelles à valeur ajoutée, qui impliquent créativité et innovation.

Analytique contextuelle et gestion des connaissances
Les processus de gestion des données ne vont plus uniquement consister à rassembler, stocker et transmettre les données, mais également à connaître et comprendre les conditions qui ont créé ces données à l'origine, à savoir une focalisation sur leur contexte.

« Les gens ne prennent pas les décisions à partir de données brutes, hors contexte » commente Charlie Bess. « C'est au contraire le contexte que les données décrivent qui permet de prendre les meilleures décisions au meilleur moment. »

Il explique que l'automatisation des décisions qui sont bien comprises va permettre aux personnels de se concentrer sur l'analyse des anomalies, ces événements atypiques qui peuvent se transformer en opportunités et favoriser l'activité. »

Kas Kasravi considère le contexte comme un facteur important de la nouvelle génération de gestion des connaissances. Il explique que : « cela concerne ce que les gens savent, comment cela crée des relations entre des gens qui ne se connaissent même pas, comment identifier des experts de tel ou tel sujet dans une organisation complexe. » Pour optimiser leur potentiel, les organisations doivent développer des systèmes qui peuvent comprendre ce contexte pour tirer parti de l'ensemble de leur patrimoine de connaissances en établissant les bonnes connexions entre les gens.

Définition par logiciel de... à peu près tout
Les organisations viennent tout juste de comprendre les réseaux définis par logiciel (SDN pour Software-Defined Networking), sans parler des autres composants comme le Software-Defined Storage ou même le Software-Defined Datacenter. Cela veut dire qu'à ce jour, nous entrevoyons seulement une partie des possibilités offertes par ces technologies émergentes.

« La flexibilité offerte par certains réseaux définis par logiciel et leurs nouvelles fonctionnalités permettront de nouveaux types d'applications. Au lieu d'effectuer des traitements sur des données statiques, nous pouvons imaginer de nous rapprocher d'un traitement temps réel, effectué sur des données dynamiques », indique Charlie Bess. En comprenant mieux ce qui circule dans les tuyaux, les administrateurs informatiques et les responsables métier pourront réagir plus vite.

Selon Kas Kasravi, tout ce qui est défini par logiciel sera essentiel à la gestion des défis actuels et futurs de l'informatique en nous libérant des appareils physiques. Il indique que la définition par logiciel est la clé pour intégrer bon nombre des tendances informatiques actuelles, telles que la mobilité et le fait d'apporter ses appareils personnels, ainsi que la prise en charge d'une complexité exponentielle. « Nous mettons une distance entre nous et le matériel en introduisant cette couche virtuelle basse qui est simple à contrôler », explique-t-il.

Le thème commun est la modernisation
Quel que soit l'état d'avancement individuel des organisations dans l'adoption de ces tendances ou leur difficulté à les mettre en œuvre, elles luttent toutes pour se moderniser. Même si la question de l'intégration des systèmes existants reste un défi partagé par les organisations de toutes tailles, au final, une forme de modernisation doit malgré tout avoir lieu.

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