Les nouveaux usages d'aujourd'hui seront les business de demain.
Revue de presse sur les tendances et évolutions technologiques utiles.
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Si l'on vous dit innovation, spontanément, vous répondez ? Chaque semaine, Industrie & Technologies prend les chemins de traverse. La rédaction interroge, sur le mode de la confidence, des personnalités qui ont l'innovation dans la peau. Cette semaine, Christophe Aufrère, directeur de la stratégie technologique de Faurecia, se prête au jeu.
Nouvelle expérience. Votre dernière rencontre avec l'innovation, c'était quand et où ?
Aujourd'hui, avec les équipes innovations de Faurecia.
Quelle innovation avez-vous dans la poche ?
Celle que je ne peux dévoiler.
Votre innovation préférée ?
Le GPS, car il est à la base de beaucoup d'autres innovations.
Et celle que vous détestez ?
Le pistolet à peinture, car il faut plus de temps pour le préparer et le nettoyer que pour s'en servir...
Si vous deviez remettre le Nobel de l'innovation, quelle personnalité récompenseriez-vous ?
André Citroën.
Et s'il était attribué à une entreprise, laquelle choisiriez-vous ?
Faurecia, bien sûr.
La qualité qu'il faut cultiver pour innover ?
Ne pas avoir peur de l'imprévu.
Et le défaut qu'il faut corriger ?
Le pessimisme.
Citez un livre qui vous a inspiré en matière d'innovation ?
Le mien, que j'ai en tête depuis plusieurs années mais qui tarde à se concrétiser.
En matière d'innovation, vous êtes plutôt : ...start-up ou grand groupe ? ...technologie ou service ? ...continue ou disruptive ?
Un peu tout, car l'innovation devient de plus en plus systémique et fait appel à des compétences que seuls, une entreprise ou un service ne peuvent avoir. On est dans l'ère de l'open innovation... J'ai une préférence par ailleurs pour les innovations qui utilisent des technologies existantes mais qui, recombinées, peuvent conduire à des innovations de rupture.
Enfin, de quelle innovation rêvez-vous (pas seulement la nuit) ?
La polymorphie, un objet capable de se transformer en différents objets en fonction du besoin.
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