lundi 17 mars 2014

Un PC à l’oreille en guise de troisième main

A lire sur: http://www.usine-digitale.fr/article/un-pc-a-l-oreille-en-guise-de-troisieme-main.N246280#xtor=EPR-4

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Un PC à l’oreille en guise de troisième main © D.R.
Un chercheur japonais a développé un ordinateur miniature qui se place autour de l’oreille comme une prothèse auditive. Sa fonction est de libérer les mains de son utilisateur en lui permettant de contrôler ses appareils électroniques par les mouvements des yeux, de la bouche, de la langue…
Il ressemble à une prothèse auditive. Mais c’est un mini-PC de 17 g qui se place autour de l’oreille. Son créateur Kazuhiro Taniguchi, de l’université de Hiroshima, au Japon, le présente comme une " troisième main " pour le personnel de santé, les randonneurs, les motocyclistes, les astronautes ou les personnes handicapées. Une fois porté, il sert d’interface gestuelle. Son utilisateur peut alors contrôler ses appareils électroniques par simples mouvements du visage. Lever le sourcil, cligner les yeux, remuer le nez, serrer les dents, tirer la langue… Autant de gestes naturels, qui deviennent des commandes.
Le dispositif intègre un GPS, une boussole électronique, un gyroscope, un microphone et un haut-parleur, et dispose d’une mémoire interne pour recevoir des logiciels et applis, et enregistrer différents événements. Truffé de capteurs à infrarouge, il reconnaît les gestes de son porteur en détectant les mouvements qu’ils génèrent au niveau de l’oreille. Il communique avec les appareils électroniques sans fil par liaison Bluetooth.
Outre sa fonction d’interface gestuelle, cet objet connecté pourrait servir dans l’avenir à surveiller des personnes âgées à domicile. Grâce à un accéléromètre intégré, il pourrait détecter une chute et en informer immédiatement l’entourage ou les services médicaux. Les versions futures pourraient également disposer de fonctions d’aide auditive, de suivi de la température et du rythme cardiaque, d’enregistrement des habitudes alimentaires et même de la fréquence d’éternuement.
Le chercheur japonais espère commercialiser son invention en 2015.
Ridha Loukil

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